AccueilATPATP - Monte CarloDjokovic : "Vajda sait ce dont j’ai besoin"

Djokovic : « Vajda sait ce dont j’ai besoin »

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Facile vain­queur de Dusan Lajovic pour ses débuts à Monte‐Carlo (6−0, 6–1 en 56 minutes), Novak Djokovic était (très) attendu par les médias, lui qui a décidé de se séparer d’Andre Agassi et Radek Stepanek après une tournée améri­caine tota­le­ment ratée puis de rappeler Marian Vajda. L’ex-numéro 1 mondial fait le point. Morceaux choisis.

Sur sa perfor­mance face à Dusan Lajovic…

« S’entraîner et faire des sets d’entraînement est une chose, mais jouer des matchs offi­ciels est diffé­rent, notam­ment menta­le­ment. Avec la bles­sure, la période post‐opération, tout ce qui s’est passé ces derniers mois, le fait de revenir à Indian Wells et Miami où j’ai joué à un niveau en dessous de celui désiré, ce n’était pas facile de surmonter tout ça. Alors par rapport aux circons­tances et à mon manque de match, je pense avoir bien joué. C’était le premier sur terre battue, contre un ami (Dusan Lajovic) qui n’a pas forcé­ment joué à son meilleur niveau avec pas mal de fautes. Je trouve que c’est un bon début. »

Sur le retour de Marian Vajda à ses côtés…

« C’est un nouveau départ pour tous les deux. Il m’a manqué et j’ai la sensa­tion que je lui ai manqué égale­ment (sourire). Nous avons beau­coup apprécié nos dix jours d’entraînement ensemble. Il me connaît mieux que n’importe quel autre coach avec qui j’ai travaillé. C’est un ami, quelqu’un avec qui je peux partager des choses aussi bien profes­sion­nelles que celles de la vie privée. Il est toujours là pour moi. Il sait ce dont j’ai besoin pour atteindre le niveau de jeu le plus élevé possible. Nous n’avons pas d’accord à long terme, nous voulons juste voir comment se passe le tournoi. Jusqu’à présent, il y a eu beau­coup d’émotions posi­tives que ce soit à l’entraînement ou sur le court aujourd’hui (lire ce lundi). »

Sur le départ d’Andre Agassi et de Radek Stepanek…

« Cette sépa­ra­tion n’affecte pas nos rela­tions person­nelles avec Radek et Andre. Nous avons juste décidé qu’il était préfé­rable de se séparer car les deux parties esti­maient que c’était mieux pour moi et pour eux. Je ne savais pas dans quelle direc­tion je voulais aller après Indian Wells et Miami. Je me ques­tion­nais comment je pouvais aller de l’avant. Je ne voulais pas les laisser dans le doute, ne pas leur donner des indi­ca­tions claires sur ce que j’allais faire. Nous n’avions aucun contrat offi­ciel. Il (Andre) voulait m’aider, me conseiller et partager son expé­rience avec moi. Les huit ou neuf mois avec Andre ont été incroyables tant j’ai appris à ses côtés sur le tennis comme sur la vie. Je sais que je peux toujours l’appeler quand je veux, lui demander un service, un conseil… C’est le cas avec Andre mais aussi avec Radek. Il n’y a rien de personnel. Nous allons nous revoir et conti­nuer à être amis. »

Sur son état physique…

« La douleur était un facteur qui affec­tait mon état général, mon esprit. Est‐ce que j’aurais pu être opéré l’année dernière ? Oui, j’aurais pu, mais ce n’est pas ce qui m’avait été conseillé à l’époque. De manière géné­rale, je n’aime pas les opéra­tions. Au final, elle a eu lieu alors que la saison avait déjà repris, c’était une période déli­cate. Je suis revenu seule­ment cinq semaines après l’opération ce qui est assez fou. Je n’étais pas prêt physi­que­ment pour le jeu. Indian Wells et Miami ont été une lutte mentale pour moi sur le court. Je savais que j’étais capable de mieux jouer, mais je ne pouvais pas. Je n’étais juste pas prêt. Aujourd’hui, je n’ai plus de douleur et physi­que­ment, je vais mieux de mieux. »

De votre envoyé spécial à Monte‐Carlo