AccueilATPATP - Rolex Paris MastersBenneteau : "C’est un truc exceptionnel ce qui m’arrive"

Benneteau : « C’est un truc excep­tionnel ce qui m’arrive »

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Pour la deuxième fois de sa carrière après Cincinnati en 2014, Julien Benneteau dispu­tera une demi‐finale dans un Masters 1000. Cette fois, le Bressan (vain­queur de Marin Cilic 7–6(5), 7–5) sera devant son public de Bercy. Et Bennet vit une semaine tota­le­ment folle pour son dernier Rolex Paris Masters. Alors il « kiffe ».

Julien, comment vous sentez‐vous après cette victoire au terme d’une rencontre très intense et serrée ?

Ce que j’ai ressenti sur le court est indes­crip­tible. Il y a tout eu avec une grosse inten­sité sur ce match. Pouvoir profiter de ça dans cette salle incroyable de Bercy devant ma famille et mes amis, ma joie est décu­plée. Il faut se calmer, faire les soins et se reposer.

Comment expliquez‐vous ce parcours, est‐ce un état de grâce ?

C’est un parcours inat­tendu, incroyable et fabu­leux. J’espère que ce n’est pas terminé et je vais tout faire pour que ça ne s’arrête pas. C’est juste géant. C’est un truc excep­tionnel ce qui m’arrive, surtout pour mon dernier Bercy. Franchement, je ne peux pas espérer mieux.

Vous avez parlé de « kiffe » sur le court. Qu’est-ce que c’est ?

C’est de prendre plaisir, être concentré, lucide dans les choix à faire et les réussir, mettre tout ça en place, se servir du public… Pouvoir réussir ça devant 17 000 personnes, c’est bon…

Existe‐t‐il un lien entre l’an­nonce de votre dernier Bercy et votre niveau de jeu ?

Mon niveau de jeu est plus lié à ces deux ou trois derniers mois où, depuis l’US Open que ce soit en simple ou en double, j’ai accu­mulé beau­coup de victoires et de confiance avec une certaine constance à un certain niveau. Je n’arrivais pas à battre des mecs du Top 20 ou Top 15, mais je gagnais contre les autres. Cette semaine, tout ce matelas de confiance qui s’est construit, me permet d’aller battre des grands joueurs. Et battre deux Top 10 dans la semaine ne m’était jamais arrivé.

De votre envoyé spécial à Bercy