Au cours d’un podcast enregistré par « Tres Iguales », Pablo Cuevas est revenu sur les difficultés rencontrées dans la vie d’un joueur de tennis : « Entre 16 et 18 ans, j’ai eu certains doutes. Je me demandais si j’allais pouvoir vivre du tennis. La réponse m’est venue lorsque j’ai gagné le Challenger de Scheveningen, synonyme d’entrée dans le top 100. » L’Uruguayen a également évoqué la solitude qui peut entourer un joueur : « Un jour, au Challenger de Barranquilla, je suis rentré avec le trophée dans ma chambre d’hôtel, et j’ai réalisé que j’étais seul. »
Conséquence logique de ce manque d’entourage proche en tournoi, Pablo Cuevas a traversé une dépression la saison dernière. Il explique qu’il lui arrivait de ne pas vouloir prendre l’avion alors qu’il était déjà à l’aéroport, faute d’intérêt pour le tennis. « C’était un moment difficile, je ne voulais plus sortir de chez moi », raconte le 46e joueur mondial.
En permanence dans le questionnement par rapport aux sacrifices que demande le tennis, Pablo Cuevas explique comment il est reparti de l’avant : « Les discussions avec des amis et avec les survivants de la tragédie des Andes (un accident d’avion datant de 1972 dans la Cordillère des Andes) m’ont beaucoup apporté. »
Publié le dimanche 21 juillet 2019 à 10:46