En 2017 après six mois d’absence, Roger Federer remportait l’Open d’Australie puis Wimbledon, l’année de ses 36 ans. Pour Rafael Nadal, plus vieux (37 ans) et absent plus longtemps (presque un an), la donne est différente et la tâche encore plus difficile comme l’explique Fabrice Santoro à L’Equipe.
« Le moteur, c’est la passion, la compétition. Ce qu’avait réalisé Roger en 2017, c’était monumental, un grand moment pour tous les passionnés de sport, ça dépassait le cadre du tennis. Rafa, des retours, il en a réussi beaucoup ! À des âges différents. Celui‐là, clairement, c’est le plus difficile. Ses résultats diront si un an sans jouer, c’est beaucoup trop. Mais ce qu’il a fait depuis des mois, les examens médicaux, la rééducation, la reprise physique, les premières gammes, les premiers points, c’est fort. S’infliger ça à 37 ans avec son palmarès, et avec son jeu exigeant qui demande une intensité maximale sur chaque point… »
Publié le dimanche 10 décembre 2023 à 08:52