Arnaud Clément a dressé un bilan plutôt lucide de cette première journée. Sans surprise, les deux sélections sont dos à dos, 1–1. Gilles Simon et Andy Murray ont apporté un point chacun. En conférence de presse, le capitaine des Bleus revient sur ces deux premiers simples et se projette sur le double. Et logiquement, la Clé n’a rien laissé transparaître concernant l’équipe qu’il alignera ce samedi sur le gazon du Queen’s.
Sur le bilan de cette première journée…
« Le bilan est assez logique. Sur la première partie, Gilles a dominé du début à la fin. Il n’y a rien à dire sur ce match tant il a été supérieur à son adversaire. Avec des systèmes de jeu assez similaires, il a été nettement plus fort. Je suis très content de son match, d’autant plus contre un adversaire contre lequel on n’avait pas le droit à l’erreur. Sur la deuxième partie, il y a de la frustration pour Jo. Je suis content de la manière dont il a joué pour battre Andy Murray. Il a également eu l’attitude parfaite sur le court. Et contre ces joueurs, c’est essentiel. Alors, aujourd’hui il a manqué quelque chose, mais on parle de tennis, puisqu’il s’agit de détails, d’intentions, et non pas d’extra-tennis. Je suis persuadé que Jo pouvait battre Andy, même s’il reste favori contre tous nos joueurs. »
Sur l’état de forme avant le double…
« Tout le monde est en forme. Jo l’a été pendant les trois sets. Et bien évidemment, une bonne attitude est un élément crucial pour moi. On va faire le point. En tout cas, je n’ai rien noté de négatif qui pourrait remettre en cause les choix que l’on fera. »
Sur la présence ou non d’Andy Murray en double…
« On va le savoir juste avant la rencontre. Bien évidemment, on va étudier les deux possibilités. On est sur un double sur gazon où le plus important est de se concentrer sur nos forces. En fonction de l’équipe, si Andy Murray sera ou non sur le court, il y aura des notions de jeu qui seront différentes. On s’adaptera à ce moment‐là. »
Sur le travail effectué en double…
« On a beaucoup travaillé le double. Il y a Richard aussi, qui comme je l’ai dit hier (lire ce jeudi), l’a moins travaillé. Mais je suis persuadé qu’il sera performant avec un des deux joueurs, même avec une seule séance réalisée avec Pierre‐Hugues Herbert (rires). »
De votre envoyé spécial à Londres
Publié le vendredi 17 juillet 2015 à 21:06