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Le jour de gloire

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Supérieur à son adver­saire dans tous les compar­ti­ments du jeu, Lucas Pouille a mis au supplice Steve Darcis pour offrir la dixième Coupe Davis de l’his­toire de l’Equipe de France (6−3, 6–1, 6–0 en 1h34). Cette perfor­mance majus­cule le place déjà dans la légende d’un tennis trico­lore glorifié.

Pouille était trop fort…

Tendu, tout le stade l’était après la défaite de Jo‐Wilfried Tsonga. Toute la France du tennis trem­blait à l’idée d’un affron­te­ment décisif entre Lucas Pouille, qui restait sur deux défaites consé­cu­tives en Coupe Davis, et Steve Darcis, vain­queur de ses cinq rencontres déci­sives dans la compé­ti­tion. Toute la France, sauf Lucas Pouille. Le Nordiste est arrivé sur le court en conqué­rant, en gladia­teur, étouf­fant d’en­trée un adver­saire complè­te­ment dépassé par la puis­sance trico­lore. Un break confirmé dès le troi­sième jeu pour mener 3–0, et le Diable Rouge était distancé, sans jamais pouvoir revenir (6−3). Alors que l’on pouvait attendre une réac­tion belge dans la deuxième manche, Lucas Pouille s’est montré encore plus pres­sant, lais­sant « Monsieur Coupe Davis » sans aucune solu­tion, désa­busé. Il s’est emparé de la mise en jeu adverse dès le troi­sième jeu, puis du deuxième acte 6–1. Ce Lucas Pouille‐là n’était pas non plus de ceux qui tremblent à l’idée d’ap­porter enfin la Coupe Davis à une nation qui ne l’a plus gagnée depuis 2001. Break d’en­trée, récital, balle de match convertie (6−0). Le numéro deux trico­lore et ses suppor­ters peuvent exulter, la France est reine de l’épreuve.

10e Coupe Davis pour la France, la première depuis 2001…

Très effi­cace en retour de seconde balle, Lucas Pouille n’a pas laissé la moindre occa­sion de break à son adver­saire. Celui qui a frappé 26 coups gagnants contre seule­ment 20 fautes directes offre donc sa dixième Coupe Davis à l’Equipe de France. Celle‐ci est soulevée après un week‐end au cours duquel le double a joué un rôle capital, David Goffin étant supé­rieur aux Français, et Steve Darcis bien infé­rieur. Le choix de Yannick Noah en faveur de Richard Gasquet et Pierre‐Hugues Herbert a donc payé. La journée est histo­rique, la fête le sera sans doute tout autant… 

De votre envoyé spécial à Lille