Après un démarrage délicat, Juan Martin Del Potro a su prendre la mesure de Nicolas Jarry pour l’emporter finalement en quatre sets (3−6, 6–2, 6–1, 6–4). Demi‐finaliste sortant, l’Argentin revient à peine à la compétition après sa longue blessure au genou. En conférence de presse, le natif de Tandil a expliqué faire de sa santé une priorité avant de penser aux résultats tout en confiant ses bonnes sensations actuelles.
Sur sa victoire face à Jarry…
« J’ai démarré lentement à cause des conditions météos mais aussi de son jeu car je ne l’avais jamais affronté auparavant. J’ai essayé de trouver comment gérer le match et au deuxième j’ai pris le contrôle de la rencontre. J’ai commencé à mieux jouer, je me sentais mieux sur le court. J’ai su saisir toutes mes opportunités et j’ai mieux fini le match que je ne l’avais commencé. Il a fait beaucoup de coups gagnants et de fautes directes. Je n’étais pas très solide en fond de court, alors j’ai simplement essayé de mettre la balle dans le terrain. Sur certains moments, notamment les balles de break, j’ai été agressif. Néanmoins, j’ai besoin de m’améliorer pour la suite. »
Sur la raison de sa présence…
« Je voulais être ici car c’est un grand tournoi et j’ai des bons souvenirs. Je me sens bien, je joue tournoi après tournoi. J’ai bien joué à Rome face à Djokovic et j’ai eu une semaine off où j’ai pu bien me préparer. Mon objectif principale est de rester en pleine forme après ce tournoi pour préparer les différentes surfaces sans avoir à penser à mon genou. Ce serait mieux pour mon avenir. »
Sur ses sensations et objectifs…
« Face à Djokovic, je me suis surpris. C’était un grand match de plus de trois heures avec un très haut niveau de jeu de deux côtés. Je joue bien en ce moment, mais mon objectif principal actuellement est ma santé, mon genou. Je me réjouis d’être à 100% sur la deuxième partie de saison pour changer mes objectifs. Quand je serai à nouveau en pleine forme, je pourrai me consacrer aux résultats et au tennis, c’est à ça que je veux penser et non pas à mon genou ou mon poignet. »
De votre envoyé spécial à Roland‐Garros
Publié le mardi 28 mai 2019 à 15:02