AccueilDjokovic : "Les conseils d'Agassi sont précieux"

Djokovic : « Les conseils d’Agassi sont précieux »

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Victorieux de Marcel Granollers (6−3, 6–4, 6–2), Novak Djokovic a parfai­te­ment débuté la défense de son titre. En confé­rence de presse, le Serbe s’est égale­ment longue­ment confié sur sa nouvelle colla­bo­ra­tion avec Andre Agassi. Morceaux choisis.

Sur son retour à Roland Garros…

« C’est la première fois que je reviens ici dans la peau du tenant du titre. Avoir gagné le tournoi était un véri­table soula­ge­ment car mes attentes et celles de mes proches étaient très fortes. J’étais vrai­ment heureux d’avoir pu accom­plir un de mes rêves d’enfant ainsi que de remporter les quatre tour­nois du Grand Chelem. Revenir sur ce court est forcé­ment parti­cu­lier. Je voulais prendre un bon départ et mettre la bonne inten­sité. Granollers était un adver­saire piégeux, alors je pense que d’une manière géné­rale c’est une bonne perfor­mance. Je sentais bien la balle alors je suis content de commencer ainsi. »

Sur la présence d’Andre Agassi…

« Il va rester la première semaine car ensuite, il a des enga­ge­ments qu’il ne peut pas décaler. Je vais utiliser le temps que l’on a ensemble du mieux possible. On a déjà beau­coup échangé. C’est exac­te­ment ce dont j’avais besoin en ce moment, une personne comme lui qui comprend les périodes de tran­si­tion d’un joueur de tennis et d’un être humain, les choix que l’on peut faire, son mode de vie. Il a vécu tout ça, il a beau­coup de choses à partager avec moi, à la fois sur et en dehors du court. Ses conseils sont précieux. »

Sur la diffé­rence avec ses coachs précé­dents (Marian Vajda et Boris Becker)…

« Toutes les rela­tions entre les joueurs et les coachs sont diffé­rentes. Je ne peux pas réel­le­ment comparer car chacun possède sa propre approche. La rela­tion avec Marian (Vajda) et Boris (Becker) était très fruc­tueuse. Il ne s’agit pas d’une conver­sa­tion liée à la moti­va­tion mais de sensa­tions sur mon jeu, l’adversaire…. C’est une conver­sa­tion qui fonc­tionne dans les deux sens. Il y a une complé­men­ta­rité qui se met en place, il sait dire les bonnes choses au bon moment. Tout ce qu’il me dit est très utile. Cela ne va pas changer mon jeu, je ne vais pas commencer à faire service‐volée (sourire), mais il s’agit plus de l’état d’esprit. »

Sur la possi­bi­lité d’engager Gil Reyes sur la prépa­ra­tion physique…

« Il y a diffé­rentes méthodes et personnes que je suis en train d’essayer. Je n’ai pas vrai­ment envie d’en parler main­te­nant. C’est encore trop tôt car je souhaite voir si c’est quelque chose qui peut fonc­tionner. Je travaille sur le sujet mais je ne suis pas encore prêt à le partager avec vous. »

De votre envoyé spécial à Roland Garros