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Dure journée à Roland Garros

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Le soleil ne s’est pas levé ce matin sur Paris et malgré une petite appa­ri­tion en plein après midi, la pluie a eu raison de lui.

Les victimes du jour ? Les spec­ta­teurs de Roland Garros, ainsi que les joueurs qui ont passé leur journée à attendre que la pluie veuille bien cesser.

A 11 heures, alors que les matches auraient dû commencer, la terre ocre lais­sait place au vert des bâches trop souvent visibles depuis la journée d’hier.

Les minutes défilent et rien ne change. La pluie continue empêche le début des matches. Il faut attendre jusqu’à 16 heures pour que les joueurs programmés en premier puissent sortir sur le court. Seuls cinq d’entre eux ont profité de cette accalmie pour s’of­frir une place au troi­sième tour de Roland Garros.

D’autres n’au­ront pas cette chance puis­qu’ils ne joue­ront fina­le­ment pas aujourd’hui. C’est notam­ment le cas pour Rafael Nadal, Nicolas Almagro, Lleyton Hewitt ou encore Serena Williams, entre autres.

Mais suite à cette nouvelle inter­rup­tion qui devrait durer jusqu’à au moins 18h, d’autres matches pour­raient égale­ment se jouer demain tels que ceux de Fernando Verdasco, Novak Djokovic, David Ferrer, Maria Sharapova, et bien d’autres…

Une fois de plus, dans ces condi­tions, la ques­tion du toit ressurgit. Chaque année, des matches sont inter­rompus, des jour­nées sont parfois gâchées comme celle-ci…Alors, à l’heure où Madrid ne cesse d’in­nover, où Wimbledon et l’Australian Open ont un toit, les orga­ni­sa­teurs du tournoi de Roland Garros devraient rapi­de­ment trouver une solu­tion pour ne pas couler…

Un début de réponse a cepen­dant été donné par Jean Gachassin, président de la FFT, qui a fait savoir que si Roland Garros restait à Paris, la mise en place d’un toit sur le court Philippe Chatrier, ainsi qu’une moder­ni­sa­tion devraient être mis en place en oubliant ainsi la réali­sa­tion d’un nouveau court de 15.000 places au toit rétrac­table qui rempla­ce­rait le court Suzanne Lenglen. Mais ce n’est encore qu’un projet bien loin de la réali­sa­tion finale…