Pouille : « Je n’ai pas su gérer la tension comme je le souhaitai »

Mené deux sets à un, break par Julien Benneteau, Lucas Pouille a su renverser une situa­tion qui avait mal débuté. En confé­rence de presse, le Nordiste a reconnu avoir été assez tendu pendant la rencontre. Morceaux choisis.

Sur sa victoire face à Julien Benneteau…

« Ce n’était vrai­ment pas facile, une dure bataille du début à la fin. J’aurais préféré réussir à me libérer et jouer plus mon jeu. J’ai raté beau­coup de balles dans des échanges neutres. Oui, je me suis fait peur, mais j’y ai toujours cru. Je ne savais pas vrai­ment dans quel état il allait être car j’avais entendu qu’il allait peut‐être aban­donner. C’est compliqué à entendre ça. Je m’at­ten­dais à un match diffi­cile avec la volonté de Julien de raccourcir les échanges. »

Sur la tension…

« Je ne connais pas un joueur qui n’a pas de tension au moment de commencer une compé­ti­tion. C’est un début de tournoi où je sais que je suis attendu, j’ai envie de bien jouer, je joue un Français que je connais bien sur le Central où j’avais perdu mon premier match face à Gilles (Simon). Pour moi, la tension est liée au match, à l’envie de bien faire. Je n’ai pas su gérer la tension comme je le souhai­tais. Chez moi, la tension se mani­feste de trois manières : je bouge moins bien, je retourne moins bien et mes frappes sortent moins bien. »

Sur son nouveau statut et les diffé­rentes attentes autour de lui…

« J’essaie de me déta­cher des papiers, des réseaux sociaux… J’essaie de faire abstrac­tion, même si ce n’est pas simple. Je me sens bien, je me suis bien préparé. Je dois régler ces petits détails sur l’aspect mental qui a été diffi­cile à gérer aujourd’hui (lire ce dimanche). Si j’y parviens, je suis sûr que je peux aller loin. »

Sur son prochain adver­saire Thomaz Bellucci…

« Je le connais bien parce qu’on s’est entraîné à plusieurs reprises ensemble. Il est grand, gaucher, qui frappe fort dans la balle. A Rome, il avait posé des soucis à Goffin. Il va falloir être présent, mieux jouer qu’aujourd’hui (lire ce dimanche) et essayer de rentrer dans le match avec plus d’intensité. »

De votre envoyé spécial à Roland Garros

Publié le dimanche 28 mai 2017 à 22:01