Rien de défi­nitif entre Federer et Bâle

Samedi dernier, Roger Federer annon­çait la liste de ses tour­nois pour la prochaine saison 2013. Le numéro deux mondial, âgé de 31 ans, a décidé de réduire ses parti­ci­pa­tions. Il prendra part à 14 tour­nois en 2013.

Roger parti­ci­pera aux tour­nois suivants : Open d’Australie, Rotterdam (Masters 500), (Masters 500), Masters 1000 d’Indian Wells, de Madrid, de Rome, Roland Garros, Halle, Wimbledon, Masters 1000 de Montréal et Cincinnati, US Open, Masters 1000 de Shanghai et de Paris Bercy. Exit donc Miami et Monte‐Carlo. Et surtout, aucune trace de « son » tournoi à Bâle, chez lui dans sa ville natale. Cependant cette déci­sion n’a, pour le moment, rien de défi­nitif, comme l’ex­plique Jürg Vogel, respon­sable commu­ni­ca­tion du tournoi, au journal suisse Le Matin. « Cette publi­ca­tion n’a rien d’une surprise et il ne faut pas en tirer des conclu­sions hâtives. Puisque nous n’avons pas encore signé d’accord contrac­tuel, il est tout à fait logique que Roger Federer n’annonce pas sa présence. Mais il en fait de même pour Monte‐Carlo ou Miami. » Pendant le Masters de Londres, le direc­teur du tournoi, Roger Brennwald s’est déplacé pour rencontre le joueur et son agent, Tony Godsick. Et Vogel se réjouit de cette discus­sion. « Une vraie discus­sion entre Bâlois. Par le passé, Roger habi­tait à Bâle et s’entraînait à Allschwil. Or, depuis qu’il a démé­nagé à Zurich, il ne croise plus aussi souvent Roger Brennwald. Le contact s’était endormi. Les deux hommes ont donc parlé de la capa­cité de la salle, de sa réno­va­tion. Un vrai dialogue constructif qui n’avait rien à voir avec l’argent. »

Alors quel serait le problème pour la non venue de Roger dans son antre ? Le journal suisse explique qu’il y aurait deux raisons. La première vien­drait de la réforme du calen­drier de l’ATP, un chan­tier toujours aussi complexe. Le seconde concerne la struc­ture Federer elle‐même. Son agent, Tony Godsick, s’est séparé d’IMG au prin­temps pour s’oc­cuper seul de son image. Il serait toujours en train de négo­cier des indem­nités. Deux raisons qui expli­que­raient ainsi le retard des décisions.

Affaire à suivre…

Publié le mardi 20 novembre 2012 à 10:50