Comme en 2018, Dominic Thiem disputera la finale de Roland‐Garros, sa deuxième en Grand Chelem. L’Autrichien ne veut pas polémiquer sur la tenue de la finale ce dimanche et ne pense qu’à son rendez‐vous avec Rafael Nadal.
Dominic, pouvez‐vous revenir sur l’arrêt du match vendredi soir ?
Je n’étais pas malheureux hier soir (lire ce vendredi). Je suis allé aux vestiaires en menant 3–1 dans le troisième set, je venais juste de breaker. Les conditions étaient très difficiles, je n’avais joué avec un tel vent. Il était supposé pleuvoir à nouveau alors la décision d’interrompre le match était raisonnable. Pour moi, ça allait (…) Je suis très heureux car c’est ma première victoire en cinq sets à Roland‐Garros. C’était un match épique, avec beaucoup de hauts et de bas, de la pluie, des arrêts, des reprises… J’ai eu l’impression de dominer tout le match et j’ai pris le meilleur à la fin.
Comment vous sentez‐vous pour aborder cette finale ?
Je me sens bien physiquement, je n’ai pas eu beaucoup de longs matchs avant celui‐ci. C’est sans doute plus difficile de disputer ces quatre heures avec toutes les interruptions qu’en une seule fois, mais j’ai de l’énergie. Je suis plein d’adrénaline. Je ne suis pas fatigué, je me reposerai après le tournoi. Je suis prêt à tout donner sur le court.
Comment abordez‐vous cette finale face à Nadal ?
C’est toujours spécial de jouer Rafa sur ce court. C’est le défi ultime, sans doute le plus grand dans le sport. J’ai très bien joué face à lui à Barcelone (victoire en demi‐finale). Je vais essayer de garder les ondes positives que j’ai maintenant pour les amener avec moi demain (lire ce dimanche). Je ne l’ai jamais battu sur ce court, mais j’ai joué de très bons matchs face à lui sur terre battue. Je l’ai déjà battu sur cette surface, alors c’est important d’y aller avec la conviction que je peux le battre.
Avec la finale, vous allez jouer quatre jours de suite. Rafa a joué mardi et vendredi. Trouvez‐vous ça équitable ?
Ce n’est pas un problème. Ce n’est pas la première fois que cela arrive dans le tennis et ce n’est pas la dernière. C’est notre sport, on y est habitué. On ne sait jamais quand on va jouer, la pluie peut perturber le déroulement.
Vous avez eu un tournoi très mouvementé. Allez‐vous garder cette attitude positive ?
Beaucoup de choses se sont produites pendant le tournoi, ça n’a jamais été ennuyeux. Mais c’est le passé. Maintenant je regarde seulement le match de demain (lire ce dimanche) et c’est une opportunité incroyable. Il y a un an, j’espérais avoir une nouvelle chance en finale de Grand Chelem et je l’ai.
De votre envoyé spécial à Roland‐Garros
Publié le samedi 8 juin 2019 à 18:30