AccueilWilliams : "J'ai horreur de ça"

Williams : « J’ai horreur de ça »

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Blessée dans son orgueil par sa défaite au 2e tour face à Garbine Muguruza, Serena Williams ne s’est pas éter­nisée face à la presse. Expédiant les ques­tions aussi vite que possible, l’Américaine a montré à quel point elle était déçue par son élimi­na­tion. Voici retrans­crite sa confé­rence de presse.

Comment vous êtes‐vous sentie aujourd’hui, sur le terrain ? Qu’est‐ce qui n’a pas marché ?
Rien n’a marché pour moi aujourd’hui. Il n’y a rien de spécial dont je puisse parler, puisque rien n’a marché ! 

Aviez‐vous une gêne physique ? A un moment, vous avez dit que vous n’ar­ri­viez pas à servir…
Non, c’est vrai, je n’ai pas bien servi. Je n’ai pas réussi, c’est tout ! Voilà. Tout ce que je peux dire, c’est que mon tournoi n’aura pas bien duré longtemps.

Savez‐vous pour­quoi juste­ment ça s’est passé comme ça ? C’était un jour sans ?
Oui, un jour sans… On ne peut avoir un jour avec, tous les jours. J’ai horreur de ça, surtout quand ça se produit lors d’un Grand Chelem. Mais ça arrive, c’est comme ça.

Le sentiez‐vous venir ? Aviez‐vous le senti­ment que tout n’était pas en place avant ce match ?
Je ne sais pas, fran­che­ment, je me sentais… Comment dire… Je m’étais entraînée, c’est vrai, mais je le sentais un petit peu que tout n’était pas parfait. En tout cas, mon adver­saire a très bien joué, de façon intel­li­gente. Je ne me suis pas assez adaptée à son jeu, c’est comme ça. Maintenant je vais rentrer à la maison et travailler cinq fois plus que d’ha­bi­tude, pour ne plus jamais perdre.

Qu’est‐ce que ça vous fait perdre si tôt ici, alors que vous avez un lien parti­cu­lier avec le public et la ville ?
Ce n’est pas facile. J’aime cette ville et ce tournoi. On verra l’an prochain. Justement, j’at­tends avec impa­tience le prochain Roland Garros.

Vous êtes fâchée contre vous, déçue ?
(Ironique) Non, je suis contente de moi, je me sens bien… Evidement, je suis super déçue, c’est clair. C’est diffi­cile. Je me suis entraînée telle­ment dur… Mais je sais que je peux m’en­traîner encore plus que ça, j’en suis sûre. Je sais que je peux jouer bien mieux que ce que j’ai fait aujourd’hui. Car si j’avais mieux joué et que j’avais perdu, cela aurait été encore plus déce­vant… (…) Je veux être la meilleure, la numéro 1, c’est mon objectif. Et dans un sens, il est parfois bon d’être assommé par l’adversaire, parce que derrière, il faut se relever. Et c’est préci­sé­ment ce que j’aime, se relever et relever un nouveau défi. (S’adressant aux jour­na­listes) Peut‐on prendre juste une dernière ques­tion et c’est tout ? Parce que je suis KO.

Si vous deviez tirer un bilan de votre première partie de saison ?
(Rires) Les premiers mois de l’année n’ont pas été super, non ? Vous voyez bien ce qui vient de se produire ici… J’aurais bien quelques mots pour décrire préci­sé­ment ce qui s’est passé, mais je vais préférer me taire, si vous voyez ce que je veux dire.