AccueilATPSandgren : "Lorsque j'arrive sur certains Challengers américains, je gare mon camion...

Sandgren : « Lorsque j’ar­rive sur certains Challengers améri­cains, je gare mon camion sur le parking, la dame à l’en­trée m’ac­cueille avec des balles et une bouteille d’eau. C’est défi­ni­ti­ve­ment une version plus person­nelle du tennis »

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Deux fois quart de fina­liste à l’Open d’Australie (2018, 2020) et huitième de fina­liste à Wimbledon (2019), Tennys Sandgren, redes­cendu à la 265e place mondiale, ne parti­ci­pera même pas aux quali­fi­ca­tions du premier Grand Chelem de la saison. Une situa­tion assez inédite pour l’Américain alors qu’il a pris part à l’in­té­gra­lité des tour­nois du Grand Chelem depuis 2018. 

Obligé de retourner sur le circuit secon­daire afin de se rega­gner des points et de la confiance, Sandgren a donné une inter­view très inté­res­sante à nos confrères d’Ubitennis dans laquelle il explique les diffé­rences fonda­men­tales entre le très haut niveau et les tour­nois Challengers.

« Lorsque vous jouez l’US Open par exemple, vous devez vous préparer à l’avance parce que les courts d’en­traî­ne­ment se trouvent dans une zone, les vestiaires dans une autre, l’en­droit où vous cordez vos raquettes dans une autre encore. C’est génial parce qu’en fin de compte, jouer des Grands Chelems est l’une des choses les plus exci­tantes de notre sport, mais quand j’ar­rive dans un endroit comme Champaign, je gare mon camion sur le parking, la dame à l’en­trée m’ac­cueille avec des balles et une bouteille d’eau. C’est défi­ni­ti­ve­ment une version plus person­nelle du tennis. En fait, certains Challengers peuvent avoir 400, 500 spec­ta­teurs pour les finales mais en général, il y a 10 à 100 fans par soir. J’aime vrai­ment l’at­mo­sphère plus intime, je suis du Tennessee, j’aime conduire dans des endroits comme Columbus, Charleston. »