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Verdasco : « Nadal est le joueur à battre »

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Auréolé d’un nouveau statut depuis sa demi‐finale à l’Open d’Australie, Fernando Verdasco est le joueur qui fait peur. Attendu pour être un des possibles tombeurs de Rafael Nadal sur terre, il fait le point sur ses ambi­tions avant d’attaquer la saison de terre battue. 

Fernando, comment te sens‐tu physi­que­ment avant d’attaquer ce Monte Carlo Rolex Masters 2009 ? Quelles sont, à ton avis, tes chances de faire un beau parcours ici ?

C’est le premier tournoi sur terre de l’année, égale­ment le premier sur terre pour moi depuis long­temps, puisque je n’ai pas rejoué depuis Umag, en juillet dernier…

… tournoi que tu avais d’ailleurs remporté.

Oui, c’est vrai (sourire)… mais ça remonte à un petit moment. Presque un an ! Je dois m’habituer à nouveau à la terre, et j’espère y arriver le plus rapi­de­ment possible. Ce qui est certain, c’est que je veux conti­nuer à jouer au niveau qui a été le mien en début de saison. J’ai très bien débuté l’année. Avoir les mêmes bonnes sensa­tions, sur terre battue cette fois.

Tu es l’homme en forme de ce début de saison 2009. Es‐tu conscient d’être consi­déré comme l’un des favoris pour battre Nadal sur « ses » terres ?

C’est ce que les gens disent… Mais Rafa est n°1 mondial, et n°1 sur terre battue plus que sur toute autre surface. Bien évidem­ment, il est « le joueur à battre », ici, sur terre. Mais je ne pense pas à ça. J’essaye simple­ment de me réha­bi­tuer au mieux à la terre battue, à faire de mon mieux et gagner, quel que soit mon adversaire. 

Que penses‐tu de ton tableau ?

Hum… J’ai vu que Djokovic était dans ma partie de tableau, je pour­rais le retrouver en quarts de finale…Pour mon premier match, j’affronte Philipp Kohlschreiber, c’est un très bon joueur. Je l’ai battu à Indian Wells, mais je dois me tenir prêt pour ce match, être à fond du début à la fin pour me donner toutes les chances de l’emporter.

Quelques mots sur ce tournoi de Monte‐Carlo ?

J’adore ce tournoi. Il est incroyable. C’est le premier gros tournoi sur terre de la saison. L’an passé, j’avais joué à Valence après Miami, mais cette année, ça n’a pas été le cas, je n’ai pas joué après Miami. Monte‐Carlo est donc mon premier tournoi sur terre de la saison. Il reste un tournoi très impor­tant à mes yeux, et je suis vrai­ment content d’être ici


Ce premier tournoi sur terre est un peu l’occasion pour tous les joueurs de se juger les uns les autres…

Effectivement. Après, certains ont besoin de plus de temps pour s’adapter à la surface, d’autres moins. Un mec qui ne fait pas forcé­ment de résul­tats excep­tion­nels ici peut très bien, d’ici deux semaines, bien jouer à Rome.

Mentalement, dois‐tu être davan­tage préparé pour un match en cinq sets que pour un match en trois sets ?

Oui. Mais la chose la plus impor­tant est d’être prêt à jouer, peu importe la durée du match. Physiquement et menta­le­ment, être à 100% pour jouer chaque point au mieux, sans se soucier du fait que tu aies à disputer 3 ou 5 sets. Quand tu joues 5 sets, menta­le­ment et physi­que­ment, bien sûr, tu te prépares plus. Mais parfois, un match en 3 sets dure plus qu’un match en 5 sets : tu peux gagner ou perdre un match en 5 sets… en 3 manches de suite, rapi­de­ment, en 1h30 ou 2h. Et parfois, un match en 3 sets peut durer 3h30 ! Le tennis dépend de beau­coup de choses… Chaque match est diffé­rent. Tu dois être prêt à chaque match, à être sur le court aussi long­temps que besoin.

Propos recueillis par Krystel Roche, envoyée spéciale à Monte‐Carlo

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