L’un des grands sujets qui va normalement éclater durant la première semaine de Roland‐Garros, c’est l’état du tennis français de haut‐niveau.
Pourtant, il semble utile de préciser que le tennis en France ne se résume pas finalement aux errements de nos champions, mais dans notre capacité à rester une nation forte en terme de pratiquants, d’innovations, d’organisation d’évènements majeurs grâce à la vivacité de nos clubs, et des soutiens fédéraux dont ils peuvent jouir.
Et de ce côté là, les voyants sont encore au vert avec une vraie dynamique en terme de compétitions en tout genre, mais aussi de nombre de licenciés. Il faut dire que la crise du Covid‐19 a donné un coup de « boost » au tennis, au padel partout dans le monde.
Ceci dit, quelle est finalement l’influence de nos stars ?
Est‐ce que ce sont elles qui poussent des gamins à venir sur un court ?
« Oui, si ce champion est charismatique et qu’il accumule des titres majeurs » me répondait dernièrement un expert d’une marque.
Pour vérifier cette information, il serait intéressant de mettre en perspective les courbes de la pratique en Suisse ou en Espagne, je suis sur que l’on serait un peu surpris par les chiffres.
NB : Ce matin, 9 tricolores sont dans le top 100 mondial, contre 5 pour l’Italie, 13 pour les Etats‐Unis et 10 pour l’Espagne.
Publié le lundi 16 mai 2022 à 10:54