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Je persiste et signe

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La prépa­ra­tion sur la terre battue est terminée pour les « cadors ». Elle a apporté son lot d’in­for­ma­tions et de certi­tudes. Vous allez dire que je suis borné mais j’y vois une confir­ma­tion de ce que j’avais expliqué avant qu’elle ne débute. Flashback.

Il fallait bien attendre le tournoi de Rome pour conclure. Et pour cause, le tournoi de Monte‐Carlo est placé trop tôt derrière la saison sur dur, et le tournoi de Madrid, même s’il était cette année privée de certaines stars ne sera jamais un vrai rendez‐vous de terre comme l’avait expliqué un spécia­liste Paul Henri Mathieu après sa défaite face à Marin Cilic : « C’est presque comme sur du dur il n’y a pas d’échange ».

Ceci précisé, la victoire de Novak Djokovic à Rome face à Rafael Nadal confirme bien que le Serbe a un ascen­dant psycho­lo­gique et tech­nique sur l’Espagnol. C’est d’ailleurs ce que nous avait confié Stanislas Wawrinka dans une inter­view que vous pourrez décou­vrir dans notre numéro 40 de GrandChelem qui sort aujourd’hui dans notre réseau.  Novak a la faculté de lire très vite ce que va faire Rafael, de ce fait il prend la balle très tôt après le rebond s’évi­tant ainsi de subir son poids »..Voilà en quelques mots, le résumé de la force du Serbe qui semble très peu gêné par la puis­sance du numéro 1 mondial là ou les autres se font d’ha­bi­tude bous­culer. Encore qu’il semble que main­te­nant le lift de Rafa ne soit plus aussi percu­tant surtout si on a suivi de près les duels face à Gilles Simon et Mickael Youzhny. 

« Novak a la faculté de lire très vite ce que va faire Rafael, de ce fait il prend la balle très tôt après le rebond s’évi­tant ainsi de subir son poids ».

Donc oui, je persiste et signe, Novak Djokovic va gagner Roland Garros. Il n’y a qu’à voir les yeux de FOU de son nouveau mentor Boris Becker lors de la balle de match ce dimanche pour comprendre la moti­va­tion du camp serbe. On ira pas jusqu’à dire que les derniers évène­ments dans son pays vont appuyer encore plus sa démarche, mais il est certain que le Serbe n’a surement jamais été aussi motivé que pour cette édition 2014. 

En face, on mettra une pièce sur Stanislas pour jouer les « emmer­deurs ». On sera curieux de voir comment Andy Murray va négo­cier cette étape, et on sait déjà que Roger Federer viendra y parfaire sa forme pour Londres. 

Pour Rafael Nadal, ce sera un Roland Garros, spécial, char­nière, où tout peut basculer. Agacé, brouillon, bagar­reur, résigné, l’Espagnol nous a tout présenté lors de cette saison sur terre. Il est clair qu’il n’ar­rive pas à Paris avec une confiance inébran­lable. Il faudra donc bien regarder le tableau car on sait que le premier tour n’est jamais son moment fétiche et si certains types de joueurs seront présents sur sa route, Toni risque souvent de se lever comme il l’a fait toute cette semaine à Rome. 

On va donc vivre tous ensemble, une quin­zaine un peu parti­cu­lière, avec un suspens bien diffé­rent des années passées. A ce sujet, nous avons le plaisir de vous informer que trois envoyés spéciaux de la rédac­tion seront présents durant toute la quin­zaine dans les travées, tribunes du stade pour vous faire vivre cette édition 2014. 

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