AccueilOpen d'AustralieDjokovic : "Prêt à livrer une grosse bataille"

Djokovic : « Prêt à livrer une grosse bataille »

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Mais qui arrê­tera Novak Djokovic ? Le Serbe évolue tout simple­ment sur une autre planète. En confé­rence de presse, le numéro 1 mondial est revenu sur sa pres­ta­tion, notam­ment dans les deux premiers sets. Nole a égale­ment évoqué le soutien du public, très régu­liè­re­ment, en faveur de ses adversaires…

Sur son niveau de jeu incroyable lors des deux premiers sets…

« J’ai eu des matches où j’ai joué un tennis simi­laire. Mais je pense que contre Roger, ces deux premiers sets sont proba­ble­ment les deux meilleurs que j’ai jamais joués contre lui au cours de ma carrière. Je suis juste très, très heureux d’avoir été aussi perfor­mant comme je l’ai fait du début à la fin. »

Sur le retour de Roger Federer au troi­sième set…

« Après ces deux premiers sets, vous savez qu’un joueur du calibre de Roger va commencer à mieux jouer, à changer des petites choses. Il a augmenté son pour­cen­tage de premières. Il a très bien utilisé son slice court. Il a été plus agressif. Je ne pense pas avoir mal fait dans le troi­sième. J’ai toujours été solide. Il mérite de le gagner. Après cela, le toit a été fermé. Dans le quatrième j’ai servi à un excellent niveau. J’ai été patient. Je savais que j’allais avoir des oppor­tu­nités. Quand elles se sont présen­tées, j’ai su les saisir. »

Sur sa prépa­ra­tion pour la finale…

« Je vais profiter de mes deux jours de repos avant la finale. La deuxième demi‐finale sera très inté­res­sante à regarder. Être déjà en finale et pouvoir observer la deuxième demie est plutôt appré­ciable. Peu importe qui gagne, je serai prêt à livrer une grosse bataille. »

Sur le fait que le public supporte plus Roger Federer voire Andy Murray contre lui…

« Vous savez, je ne me foca­lise pas là‐dessus. J’apprécie le soutien que j’ai à travers le monde. Quand je joue contre Roger, c’est quelque chose auquel je m’attends au regard de sa carrière, de sa gran­deur sur et en‐dehors du court. Il est aimé et apprécié. Il est respecté partout dans le monde. Pour moi, c’est normal. Je donne le meilleur que je peux sur le court. Je prends plus l’énergie posi­tive que néga­tive et je ne me frustre pas là‐dessus. Il n’y a aucune raison. »