Rafael Nadal était vraiment soulagé en conférence de presse, le voila à nouveau en quart de finale d’un tournoi du Grand Chelem.
Le fait de gagner en quatre sets…
Cela représente beaucoup, cela faisait longtemps que je n’avais pas débuté une saison en étant en quart de finale d’un tournoi du Grand Chelem, d’autant plus qu’il s’agit d’un tournoi sur dur. Je suis donc très heureux, c’est une victoire importante qui va me donner de la confiance pour le prochain tour.
Sur son état physique…
Ce fut un rude combat, très éprouvant. Les autres jours, l’humidité n’était pas aussi importante. Même si face à Zverev, le duel a été encore plus dur, les conditions de jeu de ce lundi étaient plus difficiles, c’était plus étouffant. Mais je dois aussi avouer que je me sens bien physiquement. Maintenant, j’ai aussi envie de dire que c’est le lendemain que l’on sait vraiment si on a bien récupéré, là c’est un peu tôt.
Sur Gaël Monfils…
Quand vous êtes mené 4–2 dans le 4ème, vous vous préparez plus à faire un match en 5 sets que de l’emporter au 4ème. Il faut dire que c’est très dur d’avoir un plan face à Gaël Monfils. Il est très surprenant. Son jeu peut varier sans cesse, et vous ne savez pas vraiment comment y répondre. Attaquer, défendre, attendre ses erreurs, c’est vraiment déroutant. Il a des moments où il décide de jouer vite et puis d’un coup, il fait des fautes, c’est très dur d’être en face, car finalement on ne sait pas vraiment quoi mettre en place. Après j’ai aussi eu des chances pour finir plus tôt mais là il a commencé à servir le plomb, c’est ça Gaël Monfils. Quoi qu’il arrive face à lui, il ne faut pas perdre sa concentration, et surtout rester positif, même si à des moments il se met à vous déborder. C’est ce que j’ai essayé de faire durant cette partie.
Sur Milos Raonic…
Je ne sais pas si ce sera différent de Brisbane (NDLR : Rafa avait perdu en trois sets en quart de finale). Ce que je sais c’est que le match sera difficile. Milos a beaucoup progressé, il est offensif sur sa ligne de fond. Si je veux l’emporter, il ne faut pas que je subisse mais que je sois entreprenant.
Publié le lundi 23 janvier 2017 à 17:41