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Nadal en mode terminator ?

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Premier tour, premier défi : Ryan Harrison défie Rafael Nadal, numéro deux mondial, pour ouvrir cet US Open 2013. Le genre de tirage qui doit laisser à l’Américain un sale goût dans la bouche. Objectif : éviter une décu­lottée face à son public. Aïe…

« Je suis confiant. J’ai la chance de conti­nuer à bien jouer, de conti­nuer à gagner des matches contre de grands adver­saires. Arriver ici en ayant remporté les deux derniers Masters 1000, c’est formi­dable ! » Ryan Harrison n’a pas besoin d’en­tendre Rafael Nadal pour être prévenu : oui, Rafa a remporté le Masters 1000 de Montréal, oui, il a remporté celui de Cincinnati. Oui, il s’est aussi offert celui d’Indian Wells. Oui, en 2013, il présente un ratio de 53 victoires… pour trois défaites. Oui, le Majorquin semble invincible. 

L’est‐il vrai­ment ? Non, bien entendu. Alors, quels motifs d’es­poir pour l’ami Ryan à l’aube d’un premier tour de l’US Open face au numéro deux mondial ? Le tournoi, pardi ! Harrison débute devant son public pour une grosse, grosse première journée avec Serena Williams et Roger Federer égale­ment en lice. La folie new‐yorkaise peut consti­tuer un avan­tage non négli­geable, comme le soutien de ses compa­triotes. Et puis, un certain Steve The Shark a montré le chemin à Wimbledon. Il est possible de faire chuter le Majorquin, d’au­tant plus sur dur. Même si ses derniers résul­tats sur cette surface ne laissent pas imaginer de quel­conques diffi­cultés pour ses genoux… 

En‐dehors de ces consi­dé­ra­tions éparses et peu déve­lop­pées car peu probables, Ryan peut se ronger les ongles. Il n’a jamais battu de joueur du top 10 en 19 rencontres et ne réalise pas une saison de rêve. Malgré un bon match face à David Ferrer à Cincinnati, perdu 7–6(5) 3–6 6–4, il a gagné moins d’un match sur deux en 2013. Et perdu, d’ailleurs, leur seule et unique confron­ta­tion, en mars dernier, 7–6(3) 6–2. Nadal, quant à lui, va redé­cou­vrir les plaisir de Big Apple, après avoir manqué l’édi­tion 2012. Peut‐il vrai­ment passer à côté pour son retour à Flushing ? Il n’a plus perdu un set au premier tour de l’US Open depuis 2007 et un succès sur Alun Jones, 123ème, 7–5 3–6 6–4 6–1.

Bref, Ryan va devoir serrer les fesses et les mâchoires. Les book­ma­kers le créditent d’une cote de 11, contre 1,01 à son possible bour­reau. Choisissez votre camp…