AccueilUS OpenTsonga en costaud !

Tsonga en costaud !

-

En dispo­sant de Kevin Anderson en trois manches, 6–3 6–4 7–6(4), Jo‐Wilfried Tsonga se qualifie pour les huitièmes de finale de l’US Open ! Le Manceau y affron­tera le vain­queur du duel entre Marin Cilic et Jack Sock.

Tiens, Jo‐Wilfried Tsonga commence à s’habituer à dominer les gros serveurs. Après John Isner à Wimbledon, le Manceau s’offre Kevin Anderson ! Pourtant, la rencontre aurait pu prendre une toute autre tour­nure si le Sud‐Africain avait converti une de ses occa­sions à 2–2 dans le premier set où il mène 0–40. Mais le Tricolore a pu compter sur un service très perfor­mant. Résultat, il parvient à breaker sur le jeu suivant et conserve son avan­tage pour boucler un premier set maîtrisé. Le 35ème mondial se plaint alors de son dos et subit une inter­ven­tion du kiné en sortant du court. Pas de quoi perturber JWT qui enchaîne en brea­kant rapi­de­ment à 1–1 sur un magni­fique passing de coup droit. Comme lors du premier acte, cette avance suffit à son bonheur.

Un service au top

Dos au mur, Anderson (quart de fina­liste en 2015) hausse son niveau de jeu. Il ne semble plus être gêné par son dos et se montre plus effi­cace sur son service (85% de réus­site contre 71% et 75%). Il se procure deux balles de troi­sième manche à 5–4. Mais Jo les efface, avec la manière, d’un coup droit gagnant et d’une grosse première. Au terme d’un tie‐break maîtrisé (7−4), il valide son billet pour les huitièmes de finale au terme d’un succès (6−3 6–4 7–6(4)) logique.

Tsonga n’a puisé dans ses réserves

Son service constitue le satis­fac­tion du jour. Avec 13 aces, 59% de première pour 80% de réus­site sur l’ensemble de la rencontre, il a effacé les sept occa­sions de break d’Anderson. Un aspect qui compte dans les moments impor­tants. Une fois encore, le numéro 1 fran­çais n’a pas vrai­ment puisé dans ses ressources physiques. Avec un seul set perdu en trois matchs, il abor­dera la deuxième semaine en étant rela­ti­ve­ment frais physi­que­ment. De bon augure avant, peut‐être, de retrouver Marin Cilic, celui qui l’avait empêché de rallier les demi‐finales en 2015 ?