Comme attendu, Andy Murray a reçu une wild card pour intégrer le tableau principal de Wimbledon. A plus d’un titre, cette invitation est amplement méritée.
Désormais 124ème mondial, Andy se bat comme un diable pour retrouver un classement à la hauteur de son immense talent. Malgré la douleur, il ne se résigne pas. Alors que de nombreux observateurs lui conseillent d’arrêter, lui veut simplement continuer à faire ce qu’il aime : jouer au tennis. Hier, ses larmes après sa victoire au premier tour du Queen’s, un tournoi qu’il a pourtant gagné à 5 reprises, traduisaient à la fois son humilité et son abnégation.
S’il se bat avec sa hanche « métallique », c’est en grande partie pour disputer ce tournoi qu’il a remporté à deux reprises en 2013 et 2016. Il est tout a fait logique de voir les organisateurs de Wimbledon le remercier pour ses services rendues au Royaume‐Uni. Double médaillé d’or olympique, vainqueur de la Coupe Davis et premier Britannique à briguer le titre au All England Club depuis Fred Perry en 1936, il aurait été impensable que Sir Andy ne participe pas à Wimbledon.
Peu importe le parcours qu’il réalisera. Murray va retrouver son public. Il ne l’avait pas vu depuis 2017. Les chanceux spectateurs pourront profiter – on espère pas pour la dernière fois – d’un immense champion.
Publié le mercredi 16 juin 2021 à 14:18