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Tsonga, début des complications ?

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Les choses sérieuses commencent pour Jo‐Wilfried Tsonga. Pour son deuxième tour à Wimbledon, le numéro un Français
rencontre le redou­table Letton Ernests Gulbis. Peut être le pire tirage qu’un tête de série puisse récoler au deuxième tour d’un
tournoi du Grand Chelem. Mais Jo n’a pas le choix, à lui de faire respecter son statut de septième joueur mondial s’il entend poursuivre
son chemin à Wimbledon. C’est notre focus du jour !

Jo‐Wilfried Tsonga :  » Gulbis, c’est un joueur qu’on n’aime pas trop jouer parce qu’il est assez pertur­bant dans le sens où il frappe dans tout ce qui bouge (rire).
Il peut à la fois battre n’im­porte qui et faire de très mauvaises perfor­mances. C’est un très bon joueur donc pour moi c’est un danger.
Il faudra faire un match sérieux et montrer que moi aussi j’ai des atouts sur cette surface. »

Si l’on parle beau­coup d’Ernests Gulbis pour ses sauts d’hu­meur et ses décla­ra­tions un poil provo­ca­trices – au sujet du big 4 par exemple, on a
parfois tendance à oublier qu’il reste l’un des joueurs les plus talen­tueux de sa géné­ra­tion. Le genre de bonhomme qui peut écoeurer un adversaire
en deux coups de raquette. Il sert bien, frappe fort dans la balle et n’est pas du genre à complexer face aux membres du top 10. C’est la recette
qui lui a permis d’ac­cro­cher Rafael Nadal à chacune de leurs six confron­ta­tions, et qui lui vaut aujourd’hui le statut d’homme à éviter dans les débuts
de tournois. 

Loin de prendre son adver­saire à la légère, Tsonga sait néan­moins qu’il reste le favori de ce match. Au meilleur de sa forme, le Mançeau doit surclasser
Gulbis sur gazon. Solide membre du top 10, Jo n’a plus perdu avant les quarts de Wimbledon depuis trois ans, contrai­re­ment au Letton qui manque cruellement
de réfé­rences sur la surface (son meilleur résultat ici est un deuxième tour). Les statis­tiques tournent aussi en la faveur du Français. En trois affrontements
ce dernier n’a jamais perdu contre Gulbis. Et puis, il y a ce chiffre… 18 ! Cela fait main­te­nant 18 tour­nois du Grand Chelem consé­cu­tifs qu’Ernests n’a pas dépassé le deuxième tour.

Alors oui, il y a de quoi être opti­mistes mais restons tout de même prudents. Même s’il a bien négocié son entrée en lice contre le Belge David Goffin, Jo‐Wilfried Tsonga
n’est pas au mieux physi­que­ment. Avec l’énergie dépensée pour atteindre les demies à Roland, aura‐t‐il assez de carbu­rant pour défendre ses chances ?
L’intéressé est le premier à en douter, faisant état d’une certaine satu­ra­tion ces derniers jours. Espérons que son figh­ting spirit lui donne les ailes pour rejoindre Julien Benneteau ou Fernando Verdasco au troi­sième tour. 

A suivre sur le court central en deuxième rota­tion – aux alen­tours de 15h30, heure française
Votre prono ?

Cote : 1,15 pour Tsonga ; 3,70 pour Gulbis

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