Jo‐Wilfried Tsonga effectue ses débuts au Québec face à Sam Querrey la nuit prochaine. Un adversaire coriace pour une entrée en lice, mais en cette deuxième partie de saison, le numéro 1 français a une belle carte à jouer…
Avec les forfaits et les méformes des uns et des autres, la dernière ligne droite de l’année s’annonce plus ouverte que jamais. Novak Djokovic et Stan Wawrinka out pour le reste de la saison, Andy Murray méconnaissable et touché à la hanche, cela peut donner des idées aux poursuivants. Si Roger Federer et Rafael Nadal sont les favoris, les opportunités peuvent être nombreuses pour les autres joueurs. Et Jo‐Wilfried Tsonga est un candidat possible.
Tsonga : « Je suis optimiste pour la fin de saison »
Auteur d’un premier trimestre tonitruant (quart en Australie et un back‐to‐back Rotterdam‐Marseille), le Manceau a ensuite marqué le pas avec la naissance de son premier enfant comme il l’avait expliqué récemment lors de son passage à Lyon : « J’ai eu un petit creux dans ma saison parce que j’avais d’autres choses à faire, (rires) là je reviens en forme et j’espère que ça va le faire sur la fin de la saison. Je suis encore placé à la Race (16e avec 1 705 points), donc j’ai encore la possibilité de me qualifier pour un Masters. Il n’y a que du positif à venir, et je m’en réjouis. Je suis optimiste pour la fin de saison. »
Une revanche à prendre sur Querrey
Afin de bien débuter la tournée nord‐américaine, le numéro 1 français devra oublier ses déceptions de Roland Garros et Wimbledon. Il en aura l’occasion dès son entrée en lice au Québec où il est tête de série numéro 8 puisqu’il retrouvera son bourreau du gazon londonien : Sam Querrey. Loin d’être un cadeau tant l’Américain arrive en grande forme, auréolé d’une demi‐finale à Wimbledon et d’un titre à Los Cabos. Mais l’actuel 20e mondial est peut‐être émoussé de son parcours au Mexique car il est passé tout près de la sortie au premier tour face à Vincent Millot en étant mené 3–1 au troisième acte (4−6, 7–6(4), 7–5).
Redorer le blason tricolore
Une revanche à prendre donc, mais pas seulement, car JTW doit aussi redonner des couleurs au tennis français en souffrance depuis plusieurs semaines et dont les performances sont guère rassurantes. Leader depuis de nombreuses années, le tennis hexagonal a plus que jamais besoin de lui pour retrouver une spirale positive. La question est de savoir s’il en a encore les moyens ? Le 12e joueur mondial l’a prouvé avant la naissance de son enfant en avril dernier. Un heureux événement parfaitement digéré, le papa de 32 ans a souhaité mettre les bouchées doubles comme il l’avait confié à Lyon : « Je m’entraîne dur en ce moment, même pendant ma semaine de vacances, en vue d’être en forme pour cette fin de saison. » Alors quoi de mieux que de le montrer sur le ciment montréalais…
[#Débat] Faut‐il s’inquiéter pour le tennis français ?
Depuis 2010, jamais les ratios de V/D en GC et Masters1000 n’ont été aussi faibles… pic.twitter.com/LucY2hW9lB
— Jeu, Set et Maths (@JeuSetMaths) 7 août 2017
Publié le mercredi 9 août 2017 à 13:30