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À un mois de la finale, la tempé­ra­ture monte…

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Même si elle est dans un mois à Lille (du 21 au 23 novembre) la finale de Coupe Davis entre la France et la Suisse occupe l’es­prit de l’en­semble des joueurs de deux pays. Un événe­ment où les attentes sont immenses pour les deux nations. Et l’am­biance promet…

Tout est parti d’un tweet. Après avoir posté qu’il s’en­traî­nait sur terre battue chez lui, en Suisse, Roger Federer ne pensait sans doute pas que l’am­biance allait déjà monter. Gilles Simon, fina­liste au Masters 1000 de Shanghai, s’est exprimé pour nos confrères de RMC Sports en décla­rant ceci : « Parfois j’ai un peu peur que notre public respecte trop un mec comme Federer et c’est ce qui me ferait le plus mal. Je voudrais simple­ment qu’il ait le même trai­te­ment que les autres. Parce que quand c’est Roger, il y a toujours une espèce de : « Ah c’est Roger…» (…) Si tu rentres dans sa tête, plus que les autres ça va le gêner. Il faut qu’il sente que ça n’applaudit pas si fort que ça, quand il fait son amorti rétro parfait. Il a l’habitude que tout le monde crie au génie. Et quand tout d’un coup il va faire trois petites fautes dans le filet, que tout le monde va se lever et qu’il y aura balle de break, j’attends de voir comment il va la sauver. » Le décor est planté.

En marge du tournoi ATP 500 de Bâle, dans sa ville, Roger Federer était en confé­rence de presse ce mardi. Après s’être déclaré « surpris » par l’effet de son tweet, le numéro 2 mondial est revenu sur les propos du Niçois. « On le sait, Gilles Simon parle beau­coup. Je ne suis pas surpris par ces propos. Je sais parfai­te­ment que la Coupe Davis a une énorme tradi­tion en France. Je sais ce qui nous attend à Lille. Je sais aussi que je dois jouer du grand tennis pour gagner deux points, voire trois points. Avec Stan, nous avons beau­coup échangé ces derniers temps. Trouver le meilleur moyen pour préparer le mieux possible cette finale. » Car si les Suisses ne pensent qu’à ça, que dire des Tricolores. Il sera juste­ment inté­res­sant de voir comment les Bleus vont répondre. D’autant plus que tout ce petit monde risque (norma­le­ment) de se croiser au POPB, à l’oc­ca­sion du dernier Masters 1000 de l’année. Bref, cette finale de Coupe Davis devant plus de 27 000 personnes au stade Pierre‐Mauroy de Lille s’an­nonce explo­sive, belle, exci­tante, mais aussi drama­tique. Les inti­mi­da­tions ne font que débuter entre les deux pays. Et celles‐ci vont monter cres­cendo au cours du dernier mois…