AccueilFederer : "Cet US Open sera très intéressant"

Federer : « Cet US Open sera très intéressant »

-

A quelques jours du début des hosti­lités à l’US Open, voici quelques extraits de l’in­ter­view de Roger Federer au sortir de sa victoire sur Mardy Fish à Cincinnati, où le Suisse dévoile ses ambi­tions pour le dernier Grand Chelem de l’année.

C’est votre premier titre depuis l’Open d’Australie. Qu’est‐ce que cela repré­sente en termes de confiance avant l’US Open, que désirez‐vous améliorer dans votre jeu ?
ROGER FEDERER : C’est bien de savoir que le travail effectué en dehors du circuit après Wimbledon a porté ses fruits. Tout n’est pas qu’une ques­tion de travail, il y a d’autres facteurs, mais je me suis donné à fond pour ce sport pendant des années. Quand tu travailles comme ça, même si tu as des moments diffi­ciles, la réus­site finit par revenir. En plus je suis passé près de la victoire plusieurs fois cette saison : j’au­rais dû gagner à Halle, je pense. J’aurais pû gagner à Madrid, mais les choses ne sont pas allées dans mon sens, j’étais trop passif. Maintenant j’ai décidé de davan­tage pousser mes adver­saires dans leurs retran­che­ments, et je pense que c’est la meilleure stratégie.

Mardy essaie d’ob­tenir les mêmes résul­tats que vous. Est‐il plus dur d’in­té­grer l’élite du tennis mondial ou de s’y maintenir ?
ROGER FEDERER : Je pense que le plus dur c’est de l’in­té­grer, peu de joueurs peuvent y prétendre. Une fois au sommet tu passes tête de série, tu béné­fi­cies de meilleurs tirages, et si tu en profites bien, tu peux te main­tenir au top un bon moment. Mais tout peut vite changer.

Que pensez‐vous de l’évo­lu­tion de Mardy Fish ?

ROGER FEDERER : Il m’avait battu à Indian Wells, et même si j’ai pris ma revanche aujourd’hui, j’ai l’im­pres­sion qu’il s’est amélioré. C’est en cela que le tennis est parfois étrange. Il fait vrai­ment du bon boulot en ce moment, il est sur une bonne série, il sera dur à battre à New York, car il n’est jamais aussi redou­table qu’à domi­cile car sa confiance en lui est alors démultipliée.

Pensez‐vous qu’Andy Murray sera votre prin­cipal chal­lenger à New York ?

ROGER FEDERER : Je pense que le top 4 ne va pas déce­voir à l’US Open, parce que nous sommes tous très bons sur dur. Ce n’est peut‐être pas la meilleure surface de Rafa, mais il a quand même gagné en Australie. C’est sur que la surface est un peu plus rapide, donc ce sera plus dur pour lui. Mais avec un bon tirage, il peut aller en finale, et on sait tous qu’il a la maîtrise de ce genre d’évè­ne­ments. Ce sera clai­re­ment un tournoi très inté­res­sant. Pour en revenir à Murray, c’est sûr qu’il a pris confiance en retrou­vant la victoire à Toronto, donc il sera l’un des hommes à battre.

Vous n’avez pas beau­coup affronté Rafa ces derniers temps, personne ne joue comme lui. Est‐ce que ce défi de l’af­fronter vous manque ?

ROGER FEDERER : Oui c’est dommage, autant je préfère l’éviter sur terre battue, autant nous ne nous affron­tons que rare­ment pendant la tournée améri­caine où il est clair que les condi­tions me sont plus favo­rables, mais c’est comme ça. Bien sûr, nous sommes surmo­tivés à chaque fois que nous nous rencon­trons, mais ce n’est pas pour autant que nous nous manquons l’un à l’autre quand nous ne nous affron­tons pas. Ceci dit, j’es­père l’af­fronter à l’US Open, mais ça ne sera possible que si nous arri­vons tous deux en finale !

Article précédent
Article suivant