AccueilActualité"J'ai travaillé comme un forcené"

« J’ai travaillé comme un forcené »

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Gael Monfils affron­tera Ivo Karlovic au premier tour du Masters 1000 de Madrid. Pour l’Equipe, le Français évoque son état de forme physique et ses objec­tifs pour la saison sur terre. Extraits

Après cette pause forcée (poignet gauche), comment vous sentez‐vous ?

Beaucoup mieux. A Monte‐Carlo, ça faisait un moment que je n’avais pas joué, donc ce n’était pas facile. Je suis monté en puis­sance à Barcelone. C’était plus propre et puis j’ai fini sur un super match face à Nadal, légende du tennis, avec ses statis­tiques hallu­ci­nantes sur terre battue. Il est beau­coup plus fort, il ne faut pas le cacher. Je m’en­traîne pour pouvoir le battre un jour sur terre battue et j’ai­me­rais bien que ça arrive le plus rapi­de­ment possible. 

Vous avez retrouvé votre jeu assez vite… Etes‐vous dans les temps pour Roland‐Garros ?
Pour revenir si vite, j’ai travaillé comme un forcené ! (rires) Je ne pouvais même plus pousser une porte et deux mois après je reprends des services à 200km/h. Pour l’ins­tant je ne pense pas vrai­ment à Roland, car il reste encore deux Masters 1000 et j’ai des points à prendre. Ce sont des étapes en plus à fran­chir, à moi de bien le faire.


Quels genres d’ob­jec­tifs vous‐êtes vous fixé, toujours une victoire à Roland‐Garros ?

Roland‐Garros n’est même pas un objectif : c’est un rêve. Pour tous les joueurs qui y seront, et encore plus quand tu es Français. Celui qui dit le contraire est un menteur. Quand je vais sur un tournoi, c’est pour gagner.

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