Andre Agassi a accordé un entretien au Los Angeles Times. L’ex‐numéro un mondial y revient sur ses activités actuelles, sa vie de famille, le circuit professionnel et l’apparente dégénérescence du tennis américain masculin. Profiter de la parole d’un champion de la trempe d’Andre, ça n’a pas de prix. Alors voici quelques extraits – la suite, ici.
En fait‐on assez pour lutter contre le dopage ?
« Je ne sais pas si vous pouvez un jour en faire assez à ce sujet. Vous attendez des institutions qu’elles protègent l’intégrité du sport. Mais je crois que l’ATP et l’ITF ont bien progressé dans ce domaine, en plaçant la barre assez haut. Moi, je n’ai eu que 20 tests urinaires, huit tests sanguins et trois tests hors‐compétition dans ma carrière. Maintenant, c’est plus strict. Les joueurs doivent lister leur « whereabouts » et dire où ils se trouvent à n’importe quel moment. Ils savent que rester un sport propre est l’une des plus importantes priorités, avec l’Agence Mondiale Anti‐Dopage qui surveille de son côté. Je suis fier de là où nous en sommes. »
Quid de la relève du tennis US ?
« Le niveau qui a été placé par un certain nombre de joueurs, pas seulement Pete et moi‐même, mais aussi Jim (Courier) et Michael (Chang), ainsi que nos prédécesseurs, a été tellement élevé… Tant de titres… Du coup, quand vous voyez qu’Andy Roddick ne gagne qu’US Open… C’est beau, mais c’est considéré comme une déception. Mais je pense qu’aujourd’hui, un garçon comme John Isner peut réaliser de belles choses, grâce à sa taille notamment. (Sam Querrey), lui, a un jeu puissant et c’est un gars qui a encore de la place pour s’améliorer. Un mec très fort qui couvre bien le court avec une sacrée puissance, mais qui peut encore apprendre à profiter un peu plus de sa taille.
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Publié le vendredi 30 novembre 2012 à 16:55