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Ferrer, le stakha­no­visme payant

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David Ferrer s’est qualifié en finale du tournoi de Bastad en domi­nant Gregor Dimitrov (6−4, 7–5), la 6e de sa saison. Il visera donc un 5ème titre en 2012. Voila des statis­tiques plutôt satis­fai­santes si on les colle avec sa première demi‐finale à Roland Garros et son quart de finale à Wimbledon.

Cela peut étonner mais si David Ferrer l’emporte demain à Bastad, il sera en tête à égalité avec Roger Federer sur le nombre de titres remportés pour l’ins­tant cette saison. Certes, le pres­tige de Wimbledon, Indian Wells, et Madrid pèse plus qu’Acapulco, ou encore Auckland, il reste que l’Espagnol continue son « récital » sur ce que l’on pour­rait appeller le « circuit » parallèle. 

Face à Dimitrov, il est resté sur le tempo de son Wimbledon, c’est à dire opiniâtre et régu­lier. En face, on connait le talent et la main du Bulgare, en revanche, son mental n’est toujours pas au même niveau si l’on en juge aux nombreuses fautes directes commises à 30A sur le service de Ferrer, mais surtout sur les deux balles de set de la seconde manche. 

Ce raté a pesé lourd dans la rencontre puisque après être passé à  côté de ce « money time », Dimitrov est sorti de la partie concé­dant le break, pire il n’a plus marqué un point sur le service de son adver­saire qui clôtu­rait donc la rencontre. 

David Ferrer pouvait alors se tourner vers son camp et crier sa joie car cette rencontre aurait pu être plus beau­coup compli­quée. Avec un ratio de 50 victoires pour 9 défaites, le numéro 5 mondial confirme qu’un certain « stakha­no­visme » et un calen­drier parti­cu­lier ne nuisent pas forcé­ment à la performance. 

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