AccueilATPATP - CincinnatiFederer : "Je prends beaucoup de plaisir à jouer un tennis offensif"

Federer : « Je prends beau­coup de plaisir à jouer un tennis offensif »

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En décro­chant un 24eme Masters 1000, soit un 87eme titre en carrière, Roger Federer n’en finit plus de surprendre. À 34 ans, le Suisse produit un tennis offensif qui fait merveille et émer­veille les obser­va­teurs. Le Bâlois est, évidem­ment, satis­fait de sa semaine dans l’Ohio à quelques jours de l’US Open. Extrait de sa confé­rence de presse d’après‐tournoi.

Sur son tennis offensif, notam­ment lors des retours…

« J’ai essayé de le perturber sur sa deuxième balle de service et de bien servir, cela a plutôt bien marché. Il a disputé un seul mauvais jeu, au début de la 2e manche, et cela m’a profité. Je prends beau­coup de plaisir à jouer un tennis offensif. Cela a été une belle semaine, mais à New York, cela ne sera pas les mêmes balles, la même surface, la même ambiance. C’est encore trop tôt pour dire ce qui va se passer à l’US Open. »

Sur son état de forme…

« Maintenant j’ai la confiance, j’ai des matches, et je me sens toujours aussi frais après cette semaine parce que les rencontres ont été plutôt courtes. Je pense que je me déplace bien. J’étais explosif. Les volées étaient bonnes. Et je pense que du fond du court je frap­pais très bien mon coup droit. »

Son retour au deuxième rang mondial avant l’US Open…

« Etre N.2 mondial et tête de série N.2 n’est pas vrai­ment impor­tant à mes yeux. Est‐ce qu’il ne vaut pas mieux affronter Novak plus tôt dans le tournoi plutôt qu’en finale ? Je ne sais pas, mais je ne pense pas encore à cela, il y a beau­coup de matches avant. Je n’ai pas joué de finale à l’US Open depuis 2009. Je me sens aussi bien que l’an dernier, mais pas aussi fatigué, je sens encore les béné­fices de ma pause. »

Sur ses confron­ta­tions avec Novak Djokovic…

« J’ai vu Novak s’adapter à mon jeu au fil des années et il a énor­mé­ment progressé. Son dépla­ce­ment, son revers et son coup droit sont toujours aussi solides. Il n’y a pas beau­coup de fautes dans son coup droit main­te­nant. Notre riva­lité a sans aucun doute évolué. »