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En direct du GPTL – Jour 2

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La deuxième journée du GPTL 2009 a vu les entrées en lice de Marc Gicquel, Jo‐Wilfried Tsonga ou encore Michael Llodra. Retour sur les meilleurs moments de ce mardi 27 octobre.

Gicquel démarre fort

Toujours redou­table lorsqu’il pose le pied sur le central du Palais des Sports de Gerland, Marc Gicquel a parfai­te­ment maîtrisé son premier adver­saire du tournoi. Opposé à Jérôme Heanel, le fina­liste malheu­reux des éditions 2006 et 2007 du tournoi lyon­nais s’est imposé sans problèmes en deux sets secs 6461.

Llodra étrille Ouahab

Michael Llodra, invité par les orga­ni­sa­teurs, n’a pas été fran­che­ment bous­culé pour son entrée en lice dans la compé­ti­tion. Son adver­saire du jour, l’Algérien Lamine Ouahab, 151ème mondial, n’avait pas les armes pour riva­liser avec l‘efficacité du Parisien. « C’est vrai que la partie était assez déséqui­li­brée aujourd’hui. Il n’empêche que je me sens bien en ce moment. J’ai été pas mal blessé cette année donc j’ai beau­coup de jus en cette fin de saison. C’est d’ailleurs pour­quoi je suis assez ambi­tieux sur ces derniers tour­nois de la saison. Et puis j’avoue que voir mon nom affiché en haut des tribunes du Palais des Sports, à côté juste­ment de tous ces autres grands noms, me motive gran­de­ment » a déclaré le Parisien a l’issue de la rencontre.


Les adieux de Fabulous Fab

« Aujourd’hui ce que je veux notam­ment retenir c’est que j’ai fait jeu égal avec un gars classé dans les 30–35 meilleurs joueurs mondiaux, que physi­que­ment j’ai répondu présent, et qu’il n’a pas manqué grand‐chose pour que je passe ce premier tour ». Ces quelques mots résument bien la dernière partie du Toulonnais sur le central du tournoi lyon­nais où il avait soulevé son premier trophée ATP en 1997. « Un souvenir toujours très présent. J’étais à ce moment là un joueur en pleine muta­tion. Je faisais évoluer mon jeu de la défense vers l’attaque et ce titre a marqué le début de ma seconde carrière ». Forcément déçu, Fabrice Santoro a une nouvelle fois évoqué le statut si parti­cu­lier du palais des Sports de Gerland pour les repré­sen­tants du tennis fran­çais : « C’est vrai que cette salle est mythique. Elle repré­sente beau­coup de choses. La Coupe Davis en 1991, c’est ici que nous l’avons gagnée… »

Un double tranchant

Se sont alors présen­tées sur le court central les paires Benneteau‐Mahut et Moodie‐Norman. Les quatre hommes, montés sur ressort, ont offert aux spec­ta­teurs lyon­nais un match fort en rebon­dis­se­ments et points palpi­tants. C’est fina­le­ment après deux tie‐break conquis de haute lutte et de multiples contes­ta­tions d’arbitrage que les deux trico­lores ont pu serrer la main de leurs adver­saires en vainqueurs. 

Tsonga en costaud

Guest Star de la soirée à Gerland, Tsonga n’a pas déçu le public venu nombreux assister à ses premiers pas dans l’édition 2009 du GPTL. Celui qui décla­rait hier n’être motivé que par l’idée d’inscrire son nom au palmarès du tournoi a prouvé lors de ce match qu’il ne comp­tait effec­ti­ve­ment pas faire de la figu­ra­tion sur le sol lyon­nais. Poussé au tie‐break dans les deux sets d’un match vierge de tout break, Tsonga s’est montré extrê­me­ment costaud lors des moments chauds. A noter tout de même la petite frayeur en fin de seconde manche où le Français se retrouva mené 5–3 dans le jeu décisif. Mais c’était sans compter sur la formi­dable déter­mi­na­tion du trico­lore. Une montée au filet et quelques missiles de coup droit plus tard et Jo‐Wilfried Tsonga serrait la main de son adver­saire après avoir remporté le tie‐break 7 points à 5. Puis, suite à sa désor­mais tradi­tion­nelle danse des pouces, Jo a tenu à remer­cier le public « Merci d’avoir été si chaleu­reux ce soir. Mais ce n’était pas assez, j’en attends plus jeudi ! (Rires ) »