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Djokovic : « Une grande performance »

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Novak Djokovic doit être soulagé ce vendredi. Avec la défaite de Roger Federer, le Serbe marque des points précieux dans la course à la première place mondiale en se quali­fiant pour les demi‐finales. Nole a dominé Andy Murray pour la quatrième fois de la saison. En confé­rence de presse, le Djoker était satis­fait de sa perfor­mance contre le Britannique.

Comment jugez‐vous votre performance ?

« C’est une grande perfor­mance. Contre Andy, c’est toujours très physique. On a de longs échanges, on a un style de jeu très simi­laire et c’est souvent quelques points seule­ment qui font la déci­sion, c’est ce qui s’est passé au premier où j’ai fait ce break crucial pour gagner le set (à 6–5). Dans la deuxième manche, il menait d’un break. Je me suis un peu frustré avec quelques occa­sions ratées, quelques balles de break ratées. J’ai réussi à revenir dans le match. J’ai bien retourné et bien servi dans les moments impor­tants. C’était une bonne arme aujourd’hui. Généralement, c’est diffi­cile de gagner faci­le­ment son service contre Murray parce qu’il est l’un des meilleurs relan­ceurs. J’ai réussi à le faire quel­que­fois. Ça m’a beau­coup aidé. »

Vous semblez désor­mais avoir un avan­tage psycho­lo­gique sur lui…

« Oui, il y a une sorte d’as­cen­dant, un avan­tage quand on joue contre un des prin­ci­paux rivaux en sachant que l’on a gagné les trois ou quatre derniers matches que l’on a joués contre lui. Mais ce n’est pas ça qui joue le rôle le plus impor­tant pendant le match lui même. »

Vous savez donc comment le battre maintenant ?

« Oui, je crois que je connais son jeu aussi bien que lui connaît le mien d’ailleurs. Il n’y a pas vrai­ment de secret. Comme je l’ai dit, nos styles se ressemblent beau­coup, nos jeux sont sur le jeu de fond de court et on est tous les deux des relan­ceurs agres­sifs qui avancent dans le court, c’est un peu le jeu du chat et de la souris quand on joue l’un contre l’autre. Celui qui arrive à bien manœu­vrer l’ad­ver­saire et qui reste très calme sur le plan émotionnel et très lucide est celui qui prend l’avan­tage mais cela peut aller dans un sens comme dans l’autre. Ce sont les clés en tout cas pour gagner un match contre Andy. »

De votre envoyé spécial à Bercy

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