Après leur septième titre en Masters 1000, le premier depuis 2017, Pierre‐Hugues Herbert a fait son mea culpa concernant l’année 2019. Sa relation avec Nicolas Mahut a été fragilisée suite à certaines de ses décisions, notamment de jouer en double avec Andy Murray à Wimbledon alors qu’il avait décidé de mettre l’accent sur le simple. Les explications de l’Alsacien :
« Je suis fautif parce que j’ai voulu mettre l’accent sur le simple après la victoire en Australie (leur quatrième victoire en Grand Chelem). J’avais mes raisons. Pourquoi ai‐je pris cette décision ? Cela n’a pas forcément été facile. Il y a eu ensuite l’histoire de Wimbledon où j’ai eu l’occasion de jouer avec Andy (Murray). On ne savait pas trop s’il allait jouer, être bien ou pas du tout mais, finalement Nicolas a failli gagner le tournoi avec Edouard (Roger‐Vasselin). Ce sont des moments qui ont été plus négatifs que positifs. Je garderai quand même un bon souvenir de cette année, parce qu’il y a quand même une victoire en Grand Chelem en début d’année et une victoire à Bercy. Et l’année n’est pas encore terminée. Je suis content de retrouver Nicolas, que l’on ait réussi à se parler les yeux dans les yeux, de se dire les choses et que l’on ait retrouvé ce qui fait notre force sur le terrain, cette complicité et le fait que l’on soit prêts à tout donner l’un pour l’autre. C’est ce qui fait aussi que l’on est différents : un joueur de tennis a tendance à être un peu égoïste et j’ai trouvé chez Nico quelqu’un qui partage, qui donne pour son partenaire et c’est forcément quelque chose de très positif. »
De votre envoyé spécial à Bercy
Publié le dimanche 3 novembre 2019 à 15:17