Juste après l’obtention de son 14e sacre à Roland‐Garros, Rafael Nadal avait fait preuve de transparence en expliquant qu’il avait reçu des injections tout au long du tournoi pour diminuer la douleur dans son pied gauche. A l’époque, cet aveu avait fait jaser, bien que cette pratique soit légale et plutôt courante.
Cette semaine, le sujet a été remis sur la table par le journaliste de L’Equipe Bertrand Latour après la disqualification du Tour de France du cycliste colombien Nairo Quintana, qui a terminé à la sixième place, à cause d’un contrôle positif au tramadol (un antidouleur assez puissant interdit par l’Union cycliste internationale en 2019).
« Aucune volonté de défendre Quintana et d’incriminer le vertueux Nadal. Question aux experts. Est‐ce plus grave ou bénéfique pour la performance de prendre du tramadol que de subir des injections pendant tout un Grand Chelem de sorte à ne plus sentir son pied, et gagner le Tournoi ? », a interrogé Bertrand Latour.
Le joueur français Quentin Halys (71e mondial), agacé par cette réflexion, lui a directement répondu : « Quel intérêt de faire une comparaison ? ».
Et lorsqu’un « twitto » a justifié la question du journaliste, le 71e mondial a insisté : « Qu’est‐ce que Nadal a comme rapport avec Quintana ? C’est de sa faute s’il est suspendu ? ».
Les réponses à ces questions sont simples : aucun et non.
Publié le vendredi 19 août 2022 à 12:28