Fondateur et PDG de Tennium, une entreprise qui est née en tant que gestionnaire de tournois de tennis et a développé son activité de représentation des joueurs et de financement de leur carrière, Kristoff Puelinckx est l’actionnaire majoritaire de l’ATP de Buenos Aires depuis 2017, en plus d’être propriétaire du tournoi d’Anvers, qui a lieu cette semaine.
Interrogé par le quotidien La Nacion, l’entrepreneur belge s’est exprimé sur un potentiel nouvel arrêt du circuit. Selon lui, rien ne serait plus dramatique qu’une telle décision : « C’est comme demander à un restaurant aujourd’hui si c’est viable comment ils fonctionnent. C’est plus un problème de survie. C’est comme si les Anglais disaient : « Nous essayons de faire de notre mieux ». Et c’est aussi une question de responsabilité : il faut maintenir le tennis en vie car si tout le monde annule ses tournois, le sport est mort », a lancé Puelinckx.
« Il faut beaucoup réduire les dépenses, il faut s’organiser autrement, mais l’important c’est qu’il y a du tennis »
« Arrêter le tennis pendant un an ou un an et demi serait vraiment dramatique. Donc je pense que jouer comme ça est un acte de responsabilité et de soutien pour les joueurs. C’est viable ? Eh bien, c’est très difficile sans public. Il faut beaucoup réduire les dépenses, il faut s’organiser autrement, mais l’important c’est qu’il y a du tennis. Et s’il y a des organisateurs qui perdent de l’argent ou ne gagnent pas comme avant, alors ce tennis doit continuer et on doit espèrer que le virus passe rapidement. Je pense qu’en 2021 ce sera encore difficile, mais il faut être là, c’est comme toute entreprise, un restaurant, un supermarché ou un commerce. Ils essaient tous de survivre pour être là quand les temps s’amélioreront. Il y aura des gens qui finiront par faire faillite, mais d’autres qui survivront ».
Publié le samedi 24 octobre 2020 à 16:23