Rafael Nadal s’est rapidement présenté face à la presse suite à sa défaite face à David Ferrer. S’il a assuré que son dos n’était pas une cause de son élimination, le Majorquin a reconnu que les problèmes physiques subis depuis l’Open d’Australie avaient affecté sa confiance.
Rafa, quelle est votre explication sur ce match ? Comment vous‐sentez vous après cette défaite ?
C’est un match de tennis. On peut perdre et on peut gagner. Et quand l’adversaire fait les choses mieux que vous, vous perdez. C’est ce qui s’est passé aujourd’hui. Je n’ai pas joué de la bonne manière, je n’ai pas trouvé la bonne intensité. D’habitude, je suis quelqu’un qui tient de longs échanges, sans commettre d’erreurs et qui construit ses points. Je n’ai pas réussi à le faire aujourd’hui. Et David l’a fait mieux que moi.
Est‐ce qu’une défaite ici à Monte Carlo fait plus mal qu’ailleurs ?
Perdre fait mal, quel que soit l’endroit. En tout cas ce que je peux dire, c’est que je ne suis pas content de la manière dont j’ai joué aujourd’hui, surtout le second set.
Vous avez commis 44 fautes directes aujourd’hui. Comment l’expliquez‐vous ?
Je n’ai pas mis la bonne intensité, notamment au niveau de mes jambes. Cela explique une partie des fautes. Et puis tout simplement, je n’ai pas joué suffisamment bien. Vous savez, j’ai bien commencé l’année à Doha et à Melbourne, mais je ne vais pas vous mentir. Depuis ce qui m’est arrivé en finale de l’Australian Open, c’est difficile. J’ai dû mal à retrouver la bonne intensité. Je vais devoir me battre pour trouver les solutions.
Est‐ce que Ferrer vous a surpris aujourd’hui ?
Non. David joue toujours extrêmement bien, c’est un top player. Pour le battre, vous devez jouer votre meilleur tennis. A Madrid l’an passé, j’avais été à deux points de la défaite contre lui. A Rome, cela avait aussi été un match long et difficile. Idem à Roland Garros, même si j’avais gagné en trois sets. C’est toujours un gros défi contre lui. Mais aujourd’hui, je n’ai pas bien joué.
A quel point ce qui s’est passé en Australie a‑t‐il affecté votre confiance ?
Je ne sais pas… J’ai souffert du dos, j’ai subi un traitement, puis j’ai dû stopper l’entraînement pendant deux semaines… Aujourd’hui, le dos va beaucoup mieux, il va même très bien. Ce n’est donc pas une excuse. Je vais essayer de trouver des solutions pour m’améliorer, et ce dès Barcelone la semaine prochaine.
Quel est votre état d’esprit ce soir ? Frustré ? Déçu ?
La frustration, non. Il y a des choses beaucoup plus importantes dans la vie qu’un match de tennis. Mais je ne suis quand même pas content de mon match. Je n’ai pas trouvé les solutions dans mon jeu. Mais je le répète, il n’y a pas de frustration, pas de drame ce soir. Ce n’était qu’un match de tennis. Après, c’est sûr… je préfère gagner.
Publié le vendredi 18 avril 2014 à 16:01