Numéro 22 en avril 2011 où l’on se concentre sur le circuit Challenger, sur les fameux joueurs de deuxième division, ceux qui tentent de parvenir à entrer dans le Top 100. Notre casting intègre donc Eric Prodon, Gianni Mina et Stéphane Robert que l’on suit de près. Logiquement, avec son franc parler, Stéphane revient sur quelques destinations exotiques où il a vécu des moments forcément insolites.
La question
Tu as déjà joué dans des pays improbable, aux conditions extrêmes ?
Bien sûr. J’ai joué en Egypte, en Ouzbékistan, en Inde, en Iran… En Ouzbékistan, notamment, c’est particulier. A l’hôtel, c’était n’importe quoi. Il fallait payer la chambre tous les soirs avec des liasses de billets, parce que la monnaie ne valait rien. Il y avait des militaires qui contrôlaient l’entrée du sauna et qui nous faisaient payer un prix différent tous les jours. Dans les cybercafés, les tarifs augmentaient chaque fois qu’on y allait, ils voyaient qu’on revenait… Au final des péripéties amusantes.
La question bonus
Il y a des jalousies sur le circuit ? Quand tu es entré dans les 100 premiers ?
Non, je n’en ai pas ressenties. On sait tous à quel point c’est difficile de monter. Quand il y en a un qui réussit, tout le monde est content. Il y a un vrai respect. Moi, je souhaite à tous les joueur d’entrer dans les 100, pour vivre ces expériences, parce que c’est génial, tout simplement. D’autant que tous les gars se battent comme des dingues pour y arriver.
Publié le dimanche 12 avril 2020 à 12:15