Lucas Pouille, originaire de Grande‐Synthe, évoluera à domicile. Le Tricolore lancera les hostilités face à Dusan Lajovic lors du premier simple ce vendredi. Un moment particulier pour celui qui était dans les gradins lors de finale de 2014.
Lucas, est‐il impossible de perdre cette rencontre ?
Ce serait une grosse erreur de penser qu’on ne peut pas perdre. Ce sont de très bons joueurs même s’ils ne sont pas connus du grand public. Ils sont jeunes. Djere a 22 ans, il est 95e mondial et c’est un joueur qui monte. Il ne faut surtout pas les sous‐estimer. On s’est préparé du mieux possible et il ne reste plus qu’à débuter ce week‐end.
Qu’est-ce qui peut vous empêcher de ne pas aller en finale ?
Eux ! C’est le sport et il n’y aurait jamais de surprise. Il faut juste être préparé pour rentrer sur le terrain avec l’idée de donner le maximum. Sur le papier, oui, on est favoris. Il faudra sortir de ces matchs sans avoir rien à regretter. On est tous extrêmement motivés et on a envie de gagner.
Il y a une excitation de jouer dans votre région ?
Je suis très content de jouer pour la première ici. Le stade est juste incroyable. Faire un match de tennis dans un stade de foot, c’est un peu surréaliste. Quand on entre sur le terrain pour la première fois, on se dit : « Wahou ». C’est un plaisir et une fierté de jouer dans ma région.
Existe‐t‐il une pression supplémentaire comme vous commencez la rencontre ?
Dans tous les cas, il y aura de la tension. Je suis content de débuter, c’est comme à Rouen (en quarts de finale face à la Grande‐Bretagne) et cela s’était très bien passé. Il faut essayer de se préparer au maximum. Je connais bien mon adversaire (Dusan Lajovic). Pour moi, il a un revers de grande qualité et il est redoutable sur terre battue. Je pense que c’est sa surface préférée. Il faudra faire un très bon match pour l’emporter, d’autant plus qu’il m’a déjà battu (à l’Open d’Australie 2014).
De votre envoyé spécial à Lille
Publié le jeudi 14 septembre 2017 à 16:39