Novak Djokovic est attaqué de partout suite à l’affaire de l’Adria Tour. Dayana Yastremska, 25e joueuse mondiale, a publié un long texte sur son compte Instagram.
L’Ukrainienne de 20 ans tente de comprendre la situation et défend l’idée qu’a voulu mettre en place le numéro 1 mondial : « Lorsque vous êtes célèbre, que vous êtes au plus haut niveau, les yeux de milliers de personnes sont sur vous. Le premier doit accepter le rôle d’ambassadeur et qu’il devient un modèle pour beaucoup.
Le tennis est un sport incroyable, avec un longue histoire et une culture unique. Les choses qui se passent dans le monde cette année sont impensables et constituent sans aucun doute un coup dur pour notre sport préféré.
Chaque joueur avait ses projets, ses aspirations et ses objectifs pour cette année. Aujourd’hui, et j’en suis sûre, chacun d’entre nous n’a que ces questions en tête. Ces questions sont : quand allons‐nous rejouer, redonner de la joie aux gens et les inspirer ? Quand allons‐nous recommencer notre sport préféré ? Je suis affligée et bouleversée par la situation qui est créée autour de l’organisation de l’Adria Tour en Serbie. Les organisateurs et les joueurs se sont retrouvés sous une pression énorme. D’une certaine manière, on oublie que la compétition s’est déroulée dans le respect des normes et des règles du pays. Si j’avais la possibilité d’organiser le même genre de tournoi, je n’hésiterais pas une seconde.
Je suis la tête de « Diya », une fondation caritative qui a aidé les gens au cours de la pandémie. J’ai également créé un clip pour informer les gens sur le virus. Je sais que cette menace est grave et invisible, c’est ce qui la rend dangereuse. Cependant, j’ai parfaitement conscience que nous vivons à l’ère de la liberté où chacun peut prendre ses propres décisions et devenir qui il veut. Je ne serais pas joueuse de tennis si cette liberté n’existait pas depuis 29 ans dans mon pays. C’est cette liberté et cette indépendance qui exigent que chacun soit responsable de lui‐même et de ses actes. Cela signifie que chacun a le droit de choisir et d’assumer sa responsabilité personnelle. Dans cette situation, n’importe qui pourrait être infecté. »