C’est la première demi‐finale du tableau féminin de Roland Garros. Une demie attendue entre deux des meilleures joueuses du circuit. Victoria Azarenka et Maria Sharapova, tenante du titre, vont se disputer une précieuse place en finale du tournoi.
Maria Sharapova : « Ca fait deux ans qu’on n’a pas joué sur terre (sic, en fait un an). La dernière fois, c’était à Stuttgart, elle jouait très bien. C’est toujours difficile. On s’est jouée tellement de fois qu’on n’a plus de secret l’une pour l’autre. Je connais son style de jeu, elle connaît le mien… C’est une demi‐finale et j’attends ça avec grande impatience. […] Quand je dois chercher en moi très profondément les solutions, c’est bien. C’est important pour le match, c’est ce que j’ai fait contre Jankovic. »
Victoria Azarenka : « Je dois être prête. Je sais que le match sera âpre face à la tenante du titre. C’est notre première rencontre, ici, à Roland Garros. Ca va être intéressant et palpitant. Je travaille d’arrache‐pied pour me retrouver dans cette position. Je me concentre déjà sur cette demi‐finale. […] Maria (Sharapova) a été une source d’inspiration pour tout le monde. Elle a permis de revigorer le tennis féminin. Face à elle, il faut essayer de casser le rythme. Elle aime bien frapper très fort dès les deux premiers coups. Il faut faire preuve d’agressivité. On est un peu similaires, mais aussi un peu différentes. Ca va être une belle empoignade. »
La 13ème ! Placée sous le signe de la chance ? Réponse cet après‐midi. Ce qui est sûr, c’est que retrouver Victoria Azarenka et Maria Sharapova en demi‐finale de Roland Garros, ça, ce n’est pas une affaire de chance. Non, chacune des deux joueuses a tenu son rang depuis le début du tournoi. Certes, il y a eu des embûches… L’une d’elles s’est nommée Alizé Cornet pour Azarenka, qu’il a fallu surmonter en trois manches. Une autre fut très accrocheuse durant un set d’1h16, Maria Kirilenko. Pour Sharapova, c’est hier que l’obstacle a presque été trop haut : Jelena Jankovic l’a malmenée, lui collant un fameux 6–0. Mais les voilà à une marche de la finale.
Qui est la favorite ? Difficile à dire. Maria Sharapova part, malgré tout, avec un avantage : elle est numéro deux mondiale et tenante du titre. Même si la pression peut forcément la rattraper, elle possède de belles assurances sur la terre de la Porte d’Auteuil. Azarenka, elle, est nouvelle à ce niveau dans le Grand Chelem parisien. Par ailleurs, Maria surfe sur une belle dynamique depuis le mois de mars : titre à Indian Wells, finale à Miami, titre sur l’ocre à Stuttgart, finale à Madrid, avant un forfait en quarts à Rome. Pour Azarenka, embêtée par des pépins physiques, c’est un peu moins évident. Encore que… La Biélorusse reste sur un finale à Rome, s’il vous plaît.
Par ailleurs, Vika profite également d’un bilan favorable, au jeu des confrontations directes : elle a gagné sept de leurs 12 rencontres. En 2012, ce ratio s’est porté à quatre succès pour deux échecs. Alors qu’elle a évité la Russe jusqu’à présent, en 2013, Azarenka peut s’appuyer sur un certain nombre de certitudes, d’autant que, si elle n’a jamais battu Sharapova sur terre, elle n’a jamais perdu non plus contre elle dans un tournoi du Grand Chelem. Enfin, alors que son entraîneur nous confiait que Vika était loin d’être en forme à l’orée du tournoi, celle‐ci semble avoir retrouvé des couleurs.
Toutes deux ont disputé un match exigeant hier, d’une durée similaire – autour d’1h55. Et les bookmakers font de Maria, numéro deux mondiale, leur favorite avec une cote à 1,65, contre 1,90 à la numéro trois, Vika. De notre côté, on aimerait voir une victoire d’Azarenka : non, pas forcément pour son coach français, mais parce qu’elle semble bien être seule à avoir quelques chances dans une potentielle finale face à l’ogre Serena Williams. Une chose est sûre : les oreilles vont saigner sur le Central, à partir de 15h00.
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Publié le jeudi 6 juin 2013 à 09:11