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Djokovic : « C’était un test »

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Facile vain­queur de Jarkko Nieminen ce mardi au premier tour de Roland Garros, Novak Djokovic s’est dit satis­fait de son entrée dans le tournoi. Le numéro 1 mondial évoque égale­ment son rapport avec le public fran­çais. Interview.

Novak, êtes‐vous satis­fait de ce premier tour ?

« C’était un test, un chal­lenge pour de revenir sur les courts après ma finale à Rome. Et cela fait un an que je n’avais pas joué sur le Philippe‐Chatrier où j’avais de bons souve­nirs. Je savais la qualité de cet adver­saire contre lequel j’ai déjà joué. Il nous a montré dans le deuxième set pour­quoi il était très constant depuis plusieurs années. Il joue bien, il est très agressif. Il a été un meilleur joueur dans le deuxième set avec de très bons coups. Il est resté patient. »

On dit que le court est plus lent cette année. Qu’en pensez‐vous ?

« Je n’ai pas encore joué sur le Suzanne‐Lenglen cette année. On sait que ce court est un peu plus rapide que le Chatrier. Le court est en bon état. Il glisse un peu mais c’est certai­ne­ment dû aux condi­tions qui étaient lourdes. La terre est plus humide et donne l’impression que le court est plus lent. »

C’est impor­tant pour vous de vous sentir apprécié par le public français ?

« Bien sûr que c’est impor­tant d’avoir de bons rapports avec le public fran­çais, encore plus si mon but est de gagner le tournoi. C’est impor­tant d’avoir le soutien du public ici. J’espère qu’ils seront derrière moi pendant le tournoi. En tout cas, il y a des moments que j’ai vécus ici avec le public dont je me souvien­drai toujours. Parmi ces moments excep­tion­nels, je cite­rais celui vécu ici‐même l’année dernière lors de la céré­monie de clôture. J’avais perdu contre Nadal. Les gens avaient longue­ment applaudi, il y avait beau­coup d’émo­tions. Pour moi, ça voulait dire : « On respecte tes efforts et on espère te voir revenir l’an prochain, continue, va de l’avant et essaie à nouveau de gagner ce tournoi, on sera là ». Cela m’avait beau­coup ému. »

De votre envoyée spéciale à Roland Garros