AccueilFederer, la métamorphose Edberg ?

Federer, la méta­mor­phose Edberg ?

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Sept mois après le début de leur colla­bo­ra­tion, Roger Federer et Stefan Edberg travaillent toujours ensemble. Avec des résul­tats en amélio­ra­tion, le Suisse semble satis­fait du travail fourni par son nouveau coach.

« En septembre ou en octobre, j’ai reçu un coup de télé­phone de Roger qui cher­chait quel­qu’un avec qui travailler. Je ne m’y atten­dais vrai­ment pas. » Il faut dire que ce dernier avait vrai­ment besoin d’une valeur ajoutée. Le Suisse sortait en effet d’une des pires saisons de sa carrière. Une sortie du top 5 mondial, un seul titre, aucune finale de Grand Chelem, une élimi­na­tion au deuxième tour de Wimbledon qui met fin à sa série de 36 quarts de finale d’af­filée dans les tour­nois majeurs, aucune victoire contre Nadal, Djokovic et Murray. Les faits sont criants. Roger choisit de renforcer son équipe avec Stefan Edberg, son « héros d’en­fance ». Et si l’on s’en tient encore aux faits, ce choix s’avère payant. Au‐delà de sa place retrouvée dans le Big Four, le Suisse a déjà gagné deux titres. Surtout, il a été très sédui­sant lors du dernier Wimbledon, avec une finale serrée qu’il perd face à un excellent Novak Djokovic. Coïncidence ou effet Edberg ?

Des résul­tats qui parlent en faveur d’Edberg

Au niveau de son style de jeu, on a du mal à ne pas penser à l’in­fluence du Suédois. À l’instar de ce dernier, Roger Federer a nette­ment porté son jeu vers l’avant depuis le début de l’année. N’hésitant ni à monter au filet ni à atta­quer sur son revers, Roger déve­loppe un jeu très « edber­gien » qui n’est pas pour déplaire à ses fans. Reste la ques­tion du rôle exact d’Edberg dans la carrière de Federer. Mais peut‐on vrai­ment parler de coach ? Pas vrai­ment, pour l’in­té­ressé. « C’est quelque chose de spécial, mais ce n’est pas un rôle de coach « ordi­naire ». Disons que je fais partie de l’équipe. Je suis une sorte de mentor, je parle de mes expé­riences, le conseille sur son jeu. » En tout cas, leur colla­bo­ra­tion, qui devait initia­le­ment durer dix semaines, est toujours d’ac­tua­lité, sept mois plus tard. Certainement une preuve que Roger Federer en est satis­fait, tout comme Stefan Edberg. « Pour l’ins­tant, ça a très bien marché entre nous. En plus, il joue vrai­ment très bien cette année. Avec un tel jeu, je pense qu’il constitue une menace pour n’im­porte quel joueur. » Gagner un match contre n’im­porte qui, d’ac­cord, mais peut‐il gagner sept matches contre n’im­porte qui ? Espérons pour Roger qu’il nous donnera une réponse posi­tive le 8 septembre prochain, lors de la finale de l’US Open !

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