« Si j’arrive à Roland‐Garros dans l’état où je me sens aujourd’hui, je ne jouerai pas. Ce ne sera pas la fin du monde ni la fin de ma carrière », lâchait Rafael Nadal il y a quelques jours.
Une déclaration alarmante et inquiétante sur laquelle il a été interrogée après avoir pris sa revanche sur le 11e mondial, Alex de Minaur, au deuxième tour du Masters 1000 de Madrid.
« Si ce match m’encourage à penser que je serais prêt pour Roland‐Garros ? Aucune idée. Je pense que ces derniers jours, mes sensations corporelles se sont un peu améliorées, mais je ne suis pas encore sûr. Je comprends que pour ceux qui ne font pas partie de mon équipe, il est difficile de comprendre certaines choses, mais pour moi, Roland‐Garros est le tournoi le plus important de ma carrière de tennisman. Et tout ce que j’y ai vécu reste dans mon cœur pour toujours. Il ne s’agit donc pas de perdre ou de gagner. Il s’agit d’entrer sur le court avec le sentiment que je peux me battre et que je peux être compétitif. Si je n’ai pas la possibilité de réaliser ce rêve, même s’il s’agit d’un pourcentage très, très faible, cela n’a pas de sens d’aller sur le court. C’est ce que je ressens, et comme il s’agit d’un format au meilleur des cinq manches, c’est aussi une autre histoire. »
L’Espagnol reste ainsi très prudent à un peu moins d’un mois de Roland‐Garros (26 mai au 9 juin). Il tentera lundi contre Pedro Cachin (91e et tombeur de Frances Tiafoe) de se qualifier en huitièmes de finale dans la capitale espagnole.
Publié le dimanche 28 avril 2024 à 08:24