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Ils ont dit…

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Chaque soir, la rédac­tion de GrandChelem / welovetennis.fr vous propose de revenir sur les décla­ra­tions des acteurs majeurs de la journée. L’occasion de revenir sur tout ce qu’il ne fallait pas louper des événe­ments Porte d’Auteuil…

Tomas Berdych : « Un bon début »

« Avant mon match, j’ai regardé quelques vidéos de mon adver­saire pour voir un peu comment il joue, car je ne le connais­sais pas du tout. Cela me suffi­sait, car je sais qu’au meilleur des 5 sets, on a le temps pour s’adapter. Et puis j’ai suffi­sam­ment d’ex­pé­rience pour négo­cier ce genre de matchs face à des adver­saires que je ne connais pas du tout. (…) Je suis content d’avoir passé ce premier tour, c’était un bon début. Voilà, je sors de très bonnes semaines sur terre battue, j’ai beau­coup joué, beau­coup gagné aussi. Ma prépa­ra­tion a été opti­male, je sens que tout est en place. Physiquement et menta­le­ment, je me sens fort. Je veux bien faire ici et je vais essayer d’aller le plus loin possible. »

Cornet : « J’adore le Central »

« Je peux comprendre le ressenti de Caroline, c’est vrai qu’on peut vite se laisser impres­sionner par ce court qui est très grand. Moi qui ai un peu plus d’ex­pé­rience qu’elle, je peux vous dire que j’adore ce court. C’est mon court préféré. J’étais abso­lu­ment ravie qu’on me programme dessus pour ce premier tour. J’adore l’am­biance, l’at­mo­sphère de ce court, vraiment. »

Suarez Navarro : « Je ne me sens pas du tout sous pression »

« C’est peut‐être le cas mais je ne me sens pas du tout sous pres­sion. Je ne me sens pas dans l’obli­ga­tion de faire un bon résultat. Je dois jouer match par match, il ne faut pas oublier que je sors d’un tournoi où j’ai perdu lors du premier tour. Cela nous fait être plus à l’écoute, nous amène à faire plus atten­tion. Lorsqu’on arrive dans un tournoi impor­tant, je préfère arriver à un bon moment physi­que­ment et menta­le­ment et pas le contraire. »

Simon : « Cela aurait pu se passer moins bien que ça »

« Ça s’est bien passé pour moi aujourd’hui (lire ce lundi). Cela aurait pu se passer moins bien que ça. Lucas a attaqué fort. Il a ses schémas bien définis et son jeu est en place. Il a fait un gros premier set. Il m’a envoyé un message. Je devais faire mieux. J’ai réussi à le faire au meilleur des moments puisque je suis mené 0–40 sur le premier jeu au deuxième set. La dyna­mique s’inverse complè­te­ment. Je lâche d’ailleurs quelques bons services. J’arrive à gagner du terrain et à contrer mieux et effi­ca­ce­ment, tout en restant détendu jusqu’à la fin. »

Razzano : « J’ai les crocs »

« S’agissant de ma bles­sure aux abdo­mi­naux, je préfère ne pas en parler, parce que mon tournoi n’est pas terminé. Mais je gère, je fais au mieux. (…) Cette victoire aujourd’hui signifie beau­coup pour moi. C’est génial, super. J’ai traversé pas mal de diffi­cultés ces derniers mois avec des soucis fami­liaux et de santé. J’ai dû me retirer de pas mal de tour­nois, mais je me suis beau­coup entraînée sur le plan tennis­tique, j’ai travaillé dur. (…) Aujourd’hui, même s’il y a d’autres soucis, j’ai les crocs, j’ai envie de bien jouer, j’ai envie de gagner comme toute compé­ti­trice ici. Je n’ai pas travaillé pour rien. Roland Garros ou l’US Open ou Wimbledon, je n’au­rais pas aban­donné aujourd’hui. C’est un événe­ment très impor­tant. Pour un premier tour, j’étais persuadée qu’en étant comme j’étais aujourd’hui je pouvais gagner. C’est ce que j’ai fait. Maintenant, on verra pour le second tour. »

Murray : « Si le lien avec Amélie peut aider… »

« Je n’en sais rien, c’était mon premier match aujourd’hui. Je ne suis pas à 100 % certain que ça va jouer… Surtout si je tombe contre un Français ! La foule ici apporte son soutien aux joueurs fran­çais. Mais si le lien avec Amélie peut aider, à ce moment‐là, ce serait génial pour moi. »

Monfils : « Le seul mec que j’ai vu, c’est Robredo »

« Non, je n’ai toujours pas regardé. Et le pire, c’est la première année que je ne le vois pas physi­que­ment, alors que les autres années je le faisais. Le seul mec que j’ai vu, c’est Robredo. Je ne sais, c’est peut‐être lui au troi­sième tour. Du coup je me suis : « mince, ça va être chiant ». Ah ce n’est pas lui ? C’est le seul mec que j’ai vu en tout cas en arri­vant au Lenglen. Quand je l’ai croisé, je dis à Jan (de Witt, son coach) : « tu ne m’as pas dit que c’était Robredo au troi­sième tour » (rires) ! »

Pouille : « Yannick va m’apporter »

« Il (Yannick Noah) essaie de m’aider sur pas mal de choses sur le plan mental, tout ce qui concerne la gagne, l’approche des matches, la peur que l’on peut avoir sur un court, la tension. Parfois je suis sujet à ça. Ça ne va pas passer du jour au lende­main, mais sur du long terme il va beau­coup m’apporter et me faire beau­coup de bien. »

Paire : « Ça m’ex­cite un peu de jouer Fognini »

« Ça m’ex­cite un peu de jouer Fabio, c’est un joueur que j’ap­précie énor­mé­ment. J’adore le regarder jouer, je vais le voir jouer. C’est fantasque, j’aime ça ! On va se tirer une bonne bourre. J’aurais préféré jouer quel­qu’un d’autre. C’est la loi du tirage au sort. Cela aurait pu être au premier pour. Tant mieux si c’est au deuxième tour. Je vais tout faire pour le battre. J’adore son jeu, j’ai envie de gagner, j’ai envie de me retrouver au troi­sième tour. Il est parti­cu­lier mais il faudra faire abstrac­tion. On est à un partout au niveau des rencontres. C’est intéressant. »

Robert : « J’ai accepté de me bagarrer »

« Il y avait une super ambiance. Ça fait plaisir d’être soutenu par le public. Il y a de l’ambiance à tous mes matches depuis le début, même en quali­fi­ca­tions. C’est génial. Aujourd’hui, je n’ai pas joué un gros tennis. J’ai vrai­ment été costaud dans la tête. Je sentais que je ne frap­pais pas très bien dans la balle. J’ai accepté de me bagarrer, ce qui fait parti du jeu. Je suis déçu sur le cinquième. J’ai des petits soucis avec mes raquettes et je sens que je ne suis plus là du tout. Je prends un petit coup au moral car je sens que je ne vais pas pouvoir riva­liser avec lui. »

De votre envoyé spécial à Roland‐Garros