Accueil"J’ai été chanceux de m’en sortir en quatre manches."

« J’ai été chan­ceux de m’en sortir en quatre manches. »

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Qualifié 6–0, 6–3, 6–7(6), 7–6(6), en sauvant une balle de quatrième manche, Roger Federer a vécu deux matchs dans le match, mais a su contenir la fougue de Robin Soderling. Le quin­tuple tenant du titre à rendez‐vous avec Novak Djokovic en demi‐finale de l’US Open, comme l’année dernière.

Un démar­rage en trombe ?
Je jouais très bien. Je ne pouvais pas faire mieux, j’ai breaké trois fois lors de mes trois premières oppor­tu­nités. J’étais devant lors du tie‐break du troi­sième set, mais je n’ai pas pris ma chance. Les choses changent très vite en tennis si vous laissez passer les occa­sions. Il a bien tenu, parce que ce n’était pas facile de revenir après les deux premiers sets. Je le féli­cite de n’avoir pas lâché après le début de match, et à la fin il jouait vrai­ment bien.

Une fin de match difficile ?
J’aurais aimé que cela se passe d’une autre façon. Comme contre Robredo par exemple, où après un début serré, j’ai commencé à dominer. Le public était calme au début puis s’est excité par qu’il préfère quand les affaires se compliquent. C’est délicat de passer de deux heures de condi­tions calmes à un match qui s’affole où le public commence à s’enflammer. C’était une chose posi­tive pour Robin. C’est diffi­cile de passer ce genre de match, ça n’arrive pas très souvent. Le public l’a soutenu et ça a compliqué les choses pour moi. Mais je pense avoir joué un grand match. J’ai connu un début de rêver, j’étais capable de le dominer comme jamais je ne l’avais fait. Ensuite il a commencé à mieux jouer, à mieux servir. Il a pris confiance en fond de court, et c’était diffi­cile de rester au contact. Mais je suis très content d’être passé parce que c’était serré.

La prépa­ra­tion de la demi‐finale ?

Nous verrons comment ça se passe contre Djokovic. Mais Djokovic joue diffé­rem­ment que Soderling, qui joue diffé­rem­ment de Robredo, et Robredo de Hewitt. Chaque match est diffé­rent. Aujourd’hui, les condi­tions étaient diffi­ciles, il y avait du vent, et j’étais inquiet de voir que le vent s’est mis à souf­fler moins fort quand j’étais à 6–0, 1–0. C’était bien mais j’ai quand même été testé, ce n’était pas quelque chose que je cher­chais réel­le­ment. J’aurais aimé passer en trois manches, mais à la fin j’ai été chan­ceux de m’en sortir en quatre manches.