Rafael Nadal vient de s’imposer face à Novak Djokovic, 3–6 7–5 6–2 6–4 et de signer sa neuvième victoire porte d’Auteuil. Retour sur la promenade de santé confirmée d’un roi inscrit à jamais dans le cœur de Roland Garros.
La boucle est bouclée, Rafa est titré ! Depuis de nombreuses années, c’est comme cela que se finissent les quinzaines, porte d’Auteuil. Des larmes, un beau discours et toujours ce même sentiment : Rafa est un champion à part. À part, car il a le cœur grand comme son talent, mais à part aussi tellement il domine – physiquement, techniquement et mentalement – ce tournoi de Roland Garros.
Une première semaine d’échauffement
Rafael Nadal a débuté son tournoi face à Robby Ginepri. Un échauffement pour l’Espagnol qui n’a encaissé que trois jeux en 1h44. Comme d’habitude, en somme, pour un Rafa qui a coutume de ne pas perdre de sets avant la seconde semaine. Au deuxième tour, c’est Dominic Thiem qui frappe à la porte : il est un peu plus accrocheur que son premier adversaire, mais il y a toujours plus d’une classe d’écart. Puis Nadal affronte Leonardo Mayer au troisième tour. Le Majorquin s’impose mais montre ses premiers – petits – signes de faiblesses (une blessure au dos qui l’avait handicapé par le passé). La presse s’enflamme. Rafa pourrait‐il ne pas le faire ? Que nenni, attendu au tournant, il surclasse un Dusan Lajovic en huitièmes et montre que, malgré un dos éventuellement douloureux, il reste un cran au‐dessus de ses adversaires.
Deuxième semaine mais premier test
Son premier vrai test, c’est face à David Ferrer qu’il le joue. L’outsider, qui décide de jouer son vatout, va prendre un set à Rafa, mais va aussi nous faire découvrir le réel niveau de l’Espagnol : il balaie tout sur son passage. Nadal vient ainsi à bout de son compatriote et envoie un message clair : celui qui voudra l’éliminer devra s’employer. En demi‐finales, Andy Murray subit à son tour la loi du Majorquin. La suite nous amène à aujourd’hui et correspond bien au parcours de Rafa dans ce tournoi. Un moment de doute pour une kyrielle de gestes purs, de points faciles et une conclusion : Rafael Nadal remporte son neuvième Roland Garros avec cette impression de facilité et de domination. Encore une fois !
Publié le dimanche 8 juin 2014 à 19:30