AccueilZverev : "Un Grand Chelem est un long chemin"

Zverev : « Un Grand Chelem est un long chemin »

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Titré à Munich et Madrid puis fina­liste à Rome où il a bous­culé Rafael Nadal, Alexander Zverev arrive à Paris avec l’étiquette d’outsider numéro un. Néanmoins, l’Allemand est aussi attendu en Grand Chelem où il devra fran­chir un cap, lui qui n’a pas fait mieux qu’un huitième de finale à Wimbledon en 2017. Le numéro 3 mondial a fait le point lors de son passage au tradi­tionnel media day. Morceaux choisis.

Sur sa saison sur terre battue…

« C’est une saison de terre battue fantas­tique pour moi. J’ai gagné plusieurs matchs de suite entre Munich, Madrid et Rome et c’est cool d’arriver ici. Je pense que ça va être un tournoi inté­res­sant. Jusqu’à présent, j’ai joué un très bon tennis sur terre battue et je sais que je suis capable de le faire ici. »

Sur la possi­bi­lité d’affronter Rafael Nadal en finale…

« Je ne pense pas au fait de jouer Rafa en finale. Je vois au jour le jour, match après match. Je pense unique­ment à Berankis au premier tour. Un Grand Chelem est un long chemin et je ne cherche pas à anti­ciper ou à me projeter. Je l’ai fait aupa­ra­vant en Grand Chelem et j’ai perdu rapi­de­ment. Je veux l’éviter. Je vais essayer de me préparer du mieux possible afin de produire mon meilleur tennis. Si je perds contre un joueur qui a mieux joué que moi mais que j’ai fait le néces­saire dans ma prépa­ra­tion, aucun problème, cela arrive. »

Sur la nouvelle génération…

« Nous parlons de la nouvelle géné­ra­tion depuis quelques années déjà alors que j’ai l’impression que les meilleurs consti­tuent déjà la géné­ra­tion actuelle. Je suis numéro 3 mondial actuel­le­ment, Shapovalov progresse égale­ment et sera Top 10. Si Khachanov, Rublev et même Kokkinakis sont en bonne santé, ils font partie des meilleurs. Thanasi a été malchan­ceux à Monte‐Carlo avec cette chute, mais je suis convaincu que lorsqu’il n’aura pas de pépins il sera l’un des meilleurs. Nous avons un bon groupe de joueurs avec beau­coup de talent. Celui qui travaillera le plus dur aura les meilleurs résul­tats et l’avenir le montrera. »

De votre envoyé spécial à Roland‐Garros