AccueilATPDjokovic - Gaudenzi, je t'aime moi non plus

Djokovic – Gaudenzi, je t’aime moi non plus

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Novak Djokovic dérange. 

Alors que tout le monde ou presque se satis­fai­sait volon­tiers que le Serbe soit consi­déré comme un combat­tant sans prin­cipe au couteau entre les dents, voilà que l’his­toire a changé depuis que Nole n’a rien lâché concer­nant sa vaccination.

Si l’on conjugue cela avec la créa­tion de sa PPTA, on comprend mieux pour­quoi l’ATP a dû réagir presque dans la préci­pi­ta­tion de peur que le mouve­ment autour du Serbe soit massif. Il reste que le débat a été posé et la reva­lo­ri­sa­tion du prize money entre­pris par l’ATP notam­ment pour les « bas salaires » confirme une vraie prise de conscience. 

Après il ne faudrait pas que Djokovic crispe l’ATP au point que celle‐ci se braque ou qu’elle oublie des prin­cipes simples. 

Car il est évident que Goran Ivanisevic méri­tait ample­ment le titre de meilleur entrai­neur de l’année, large­ment devant le duo Vagnozzi‐Cahill qui a permis à Jannik Sinner de réaliser une saison de premier plan.

On veut bien croire que l’ATP est presque devenue la 21e région du pays à la grande botte mais il y a des limites qu’il faut savoir ne pas fran­chir. Sur le prix du coach de l’année, l’ironie dont a fait preuve Novak en dit long sur cette situa­tion presque ridicule.