AccueilMoselle OpenSimon : "Les bonnes sensations sont de retour"

Simon : « Les bonnes sensa­tions sont de retour »

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Qualifié avec la manière pour le dernier carré du Moselle Open, Gilles Simon retrouve le sourire. Après un été pourri (deuxième tour à Montréal, puis premiers tours à Cincinnati, Winston‐Salem et l’US Open), le Niçois renoue avec le succès et tentera de viser un deuxième titre dans les Arènes messines.

Gilles, satis­fait de cette quali­fi­ca­tion avec la manière ?

« C’est un bon résultat de faire 6–4 6–4 contre Gilles (Muller) en salle. Je me sens bien, je bouge bien, même si je ne peux pas servir comme je veux. Sur mes deux premiers matches, j’ai pu contrôler les échanges du fond du court. Cela n’a pas eu d’impact. Je ne me suis pas fait breaker même si j’ai eu des balles de break à sauver. Tout se passe bien pour le moment. »

Quelle stra­tégie doit‐on adopter contre un joueur comme Gilles Muller qui attaque souvent ?

« Il faut être concentré. Ce n’est pas facile car il sert très bien, il prend beau­coup de risques. Il est agressif tout le temps. Même quand il loupe, il continue d’y aller. Il suffit qu’il en réus­sisse une, pour que ça reparte. Il faut savoir saisir les occa­sions, ce que j’ai su faire au premier et moins au deuxième. C’est pour ça que je me suis retrouvé en diffi­culté à 4–3 sur mon service (0−40, ndlr). »

Après un été diffi­cile, peut‐on dire que les bonnes sensa­tions reviennent ?

« Les bonnes sensa­tions sont de retour. Je joue mieux. J’ai une vieille douleur qui est arrivée lundi et qui ne m’a pas aidé. Contre Edouard (Roger‐Vasselin) j’ai fait un très bon match de fond du court comme je n’en avais pas depuis long­temps. J’avais toujours un temps d’avance avec les jambes qui bougeaient bien. Si ça va de mieux en mieux, que je peux servir de plus en plus fort, on ne sait pas ce qui peut se passer. Mais ça peut être intéressant. »

Le forfait de Stan Wawrinka change t‑il la donne ?

« Il concerne la partie haute, donc pas vrai­ment. Quand je viens à Metz, c’est pour gagner. Je ne suis pas arrivé avec suffi­sam­ment de confiance pour me le dire. Le but était de rega­gner un match car je suis arrivé avec quatre défaites de suite, ce qui m’arrive très rare­ment. Je suis content d’être en demie, je vais essayer de bien me concen­trer sur le match de demain afin de conserver les bonnes sensa­tions et me dire que le mois dernier était un accident. »

Vous allez affronter Martin Klizan, un adver­saire qui vous réussit… (deux victoires en deux matches)

« J’ai deux victoires contre Martin Klizan, une très accro­chée à Rotterdam (2013) et cette année plus tran­quille­ment à Roland‐Garros. Il a beau­coup joué, il est confiance. La fatigue doit commencer à s’accumuler. Il est capable de frapper très fort avec son coup droit. Je vais essayer de mettre une bonne qualité de balle en fond du court, bien contrôler les échanges car il y en aura beaucoup. »

De votre envoyé spécial à Metz