AccueilOpen d'AustralieMurray, les occasions manquées

Murray, les occa­sions manquées

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Andy Murray, battu par Novak Djokovic en finale de l’Open d’Australie est revenu en confé­rence de presse sur ce match qui, selon lui, s’est joué à quelques points près.

Vous‐êtes vous dit que pour gagner cette finale, il fallait le faire plus rapi­de­ment qu’à l’US Open, étant donné votre état physique ?
Non, je veux dire, on ne sait jamais. Je pense que le 3e set était encore extrê­me­ment compé­titif. Et même dans le 4e, il y a plein de jeux que j’ai perdus qui étaient encore très serrés. Je me suis retrouvé plusieurs fois à 0–15, 15–30 sur son service mais je n’ai pas su saisir ma chance. C’était déce­vant. Je savais qu’en étant mené deux sets à un, il fallait que je débute vrai­ment bien le 4e parce que la plupart des Top joueurs, lors­qu’ils commencent à mener au score, c’est très dur de les arrêter. Je pense aussi au second set, que j’ai bien joué. Je me suis créé quelques oppor­tu­nités que je j’ai pas su saisir. C’est ce qui a fait la différence.


Que s’est‐il passé avec votre pied ? Cela vous‐a‐t‐il beau­coup gêné ?

C’est juste une très grosse ampoule. A l’US Open, j’avais eu des soucis d’ongles incarnés. Ce sont des choses qui arrivent souvent, encore plus quand on court autant. Mais cela ne m’a pas beau­coup gêné. C’est juste un peu doulou­reux quand on court, mais cela n’a rien à voir avec une contrac­ture muscu­laire, par exemple. 

Comment avez‐vous récu­péré après le match contre Federer ?
J’étais okay. J’étais cour­ba­turé, forcé­ment, c’était un match de 4 heures. On ne se réveille pas en se sentant parfai­te­ment bien le lende­main, c’est évident. Et ceci encore plus quand c’est un des premiers tour­nois de l’année. C’est le match le plus long que j’ai joué dans ces 6 derniers mois. Donc forcé­ment, j’étais un peu fatigué. Mais aujourd’hui, je me sentais mieux qu’hier. Et puis j’ai fait tout ce qu’il fallait pour bien récu­pérer. Ce n’était pas un problème aujourd’hui. J’ai bien commencé le match et j’ai bien bougé sur l’en­semble de la partie.


Pourquoi avez‐vous eu autant de diffi­cultés à vous breaker l’un l’autre aujourd’hui ?

C’est vrai que c’était assez surpre­nant. C’est peut‐être dû au fait que le court était plus rapide cette année. Dans les deux premiers sets, je pense avoir eu plus d’oc­ca­sions que lui au retour. Je me suis même retrouvé à 0–40 sur son service au début du 2e set. Mais c’est quand même lui qui m’a breaké le premier, à 4–3 au 3e set. C’est un des para­mètres qui a fait la diffé­rence aujourd’hui. Il a un peu mieux retourné que moi.

La raquette de Novak Djokovic, ici !

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